L’innovation du 21ème siècle n’a plus comme simple objectif la survie des entreprises sur le marché et la relance de la croissance des pays. Désormais, elle doit, en plus, préserver l’environnement pour assurer le développement des générations actuelles et futures. Cette nouvelle tâche la place au centre des recherches d’innombrables travaux mobilisant les champs de l’économie de l’innovation et de l’économie environnementale. L’ambition de cette thèse est, dans un premier temps, d’examiner comment ‐à un niveau micro‐économique‐, l’émergence et la diffusion des innovations environnementales sont impactées par les relations stratégiques inter‐firmes au sein des chaînes de valeur. Pour ce faire le premier chapitre montre qu’un monopole est prêt à maintenir sur un marché un produit de moins bonne qualité pour augmenter son pouvoir de négociation face à un fournisseur offrant une innovation drastique –un produit de meilleur qualité sans coûts additionnels‐. Le second chapitre explique comment les pouvoirs de négociation entre les firmes verticalement liées peuvent influencer le choix de l’adoption de la technologie environnementale engendrant un niveau de dépollution ou de bien‐être sous‐optimal. Pour faire face à une telle situation, le régulateur doit adapter sa politique de régulation –une taxe en l’occurrence‐ pour modifier le choix de la firme polluante. Or son intervention peut se révéler insuffisante sous certaines conditions. Dans un deuxième temps, le troisième chapitre cette thèse identifie, théoriquement et empiriquement les déterminants macro‐économiques des innovations environnementales afin d’aider le régulateur à mieux cibler ses interventions. / The innovation of the 21st century has no longer as a mere objective the survival of companies in the market and the stimulation of the growth at the country level. From now on, there is an urgent need to preserve the environment to ensure the development of present and future generations. Therefore, several empirical studies and theoretical accounts place the matter at the heart of innovation and economics fields of research. The first objective of this dissertation is to examine how ‐at a microeconomic level‐ the emergence and diffusion of environmental innovations is impacted by strategic inter‐firm relationships within supply‐chains. In order to achieve this goal, the first chapter shows that a monopoly maintains on the market a low‐quality product in the sole intention to increase his bargaining power against a supplier offering a drastic innovation ‐a costless high‐quality product‐. The second chapter explains how bargaining powers between vertically related firms can influence the adoption choice of environmental technology leading to a sub‐optimal level of depollution or welfare. To deal with this situation, the regulator must adapt its regulatory policy ‐a tax in this case‐ to modify the choice of the polluting firm. However, its intervention may prove insufficient under certain conditions. The second objective of the dissertation is developed in the third chapter which identifies theoretically and empirically the macroeconomic determinants of environmental innovations in order to help the regulator to better target its interventions.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017GREAE005 |
Date | 22 May 2017 |
Creators | Mabrouk, Rania |
Contributors | Grenoble Alpes, Llerena, Daniel, Bonroy, Olivier |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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