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Étude exploratoire des liens entre la lipodystrophie et l'image corporelle et entre la lipodystrophie et l'intimité romantique chez des hommes vivant avec le VIH

Cette recherche vise à dégager le profil des hommes vivant avec le VIH (HVVlH) faisant de la lipodystrophie (lipo), comparativement à ceux qui n'en font pas et à mettre en lien l'expérience de la lipo et l'image corporelle (lC) et l'expérience de la lipo et l'intimité romantique (IR), tout en tenant compte de l'âge et de l'orientation sexuelle. Les données sont tirées de la cohorte MAψA, une étude longitudinale réalisée auprès de personnes vivant avec le VIH de la région montréalaise et qui a débuté en octobre 2004. Le recrutement des participants s'est effectué à partir de onze milieux cliniques ou par l'entremise d'activités de promotion dans les médias écrits et électroniques montréalais. Les questionnaires administrés dans le cadre d'une entrevue dirigée, ont été complétés à l'un des sites cliniques ou à l'Université du Québec à Montréal. L'échantillon retenu est celui des HVVIH, prenant des traitements antirétroviraux (ARV) et ayant complété au 1er mai 2006 leur première visite de suivi (n= 388). Les analyses descriptives montrent que 63,1% des participants rapportent des changements corporels liés à la lipo. Le changement le plus mentionné est la lipo-atrophie des joues (76,7%) et le moins rapporté est l'augmentation de la circonférence du cou (6,1%). En moyenne 3,78 parties de leur corps seraient affectées par la lipo (écart-type= 2,0; étendue = 1-9). Les analyses de régression logistique suggèrent que les participants qui rapportent une plus grande ampleur de la lipo sont plus âgés, possèdent un niveau de scolarité supérieur ou égal au 5e secondaire, ont un nombre d'années plus élevé depuis leur premier ARV et connaissent leur diagnostic de séropositivité depuis plus longtemps.
Des analyses de régression linéaire multiple en mode hiérarchique ont été réalisées pour toutes les échelles. Les résultats obtenus sur l'lC, mesurée par le WHOQoL-HIV (O'Connell et al., 2003), indiquent que des perceptions plus positives face à l'lC sont associées: à une moins grande ampleur de la lipo, au fait de posséder un emploi et d'avoir un niveau de scolarité inférieur au 5e secondaire. Les attitudes plus positives face à l'lC, telles que mesurées par le MBSRQ-AS (Cash, 2000) sont: un âge moindre et une orientation sexuelle homosexuelle ou bisexuelle. Puis, une plus forte crainte de l'IR globale (générale et sexuelle) (PAIR-M, Thériault, 1998) est déterminée par: une plus grande ampleur de la lipo et le fait de ne pas occuper un emploi. Pour des interventions plus adéquates visant l'amélioration de la qualité de vie des HVVIH faisant de la lipodystrophie, l'ensemble des intervenants devraient tenir compte de l'âge des individus, de leur orientation sexuelle et du fait qu'ils occupent ou non un emploi. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hommes, VIH, Lipodystrophie, Image corporelle, Intimité romantique, Orientation sexuelle, Perspective développementale.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.974
Date January 2007
CreatorsCampanelli, Nadia
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
Detected LanguageFrench
TypeMémoire accepté, PeerReviewed
Formatapplication/pdf
Relationhttp://www.archipel.uqam.ca/974/

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