L’ouvrage souhaite apporter des clarifications et des définitions à propos des artistes évoluant dans les cabarets toulousains. L’objectif est de détecter les « processus de légitimation » que ceux-ci mettent en oeuvre afin d’asseoir leur légitimité, sociale, culturelle, familiale, artistique, professionnelle. Couronnés d’une aura de mystère de par leur statut de travailleur, leur mode de vie, leur emploi du temps, leurs rites et codes, leur organisation en réseaux, leurs cercles sociaux et leurs carrières atypiques, le sens commun aurait tendance à les étiqueter de « particuliers », « différents », « bohêmes », etc. Ainsi, en partant de préjugés et de stéréotypes dominants, on peut se poser la question de la manière dont ces artistes de music-hall légitiment leurs activités, leur statut par rapport aux autres arts, mais surtout, comment réussissent-ils à exporter leur légitimité dans leurs autres sphères relationnelles. L’hypothèse étant que la légitimité des artistes de cabaret toulousains n’est pas acquise ni assurée en tous milieux.Il s’agit également d’évaluer la légitimité culturelle dans le domaine des arts de ce groupe d’artistes professionnels composant le spectacle vivant. En effet, quelle est donc leur place dans la hiérarchie des arts, au regard d’un milieu de l’art se révélant structuré par des conflits de valeurs ? En se basant, entre autre, sur le principe des variations intra-individuelles, le débat discutera de la « démocratie culturelle » et des hiérarchies de valeurs culturelles, révélant la légitimité des « arts du divertissement ».Une enquête ethnosociologique où le chercheur est impliqué sur le terrain, visant à rendre compte des préoccupations sociales, telles qu’elles sont vécues dans le quotidien. / This work wants to bring definitions and clarifications about the artists working in the cabarets of Toulouse. In order to discern the “processes of legitimization” the artists struggle to assert their social, cultural, artistic, professional legitimacy.Due to the mystery which floats around these workers’ status, their way of life, their timetable, their rituals and codes, their organization in networks, their social circles and their atypical careers, people have a tendency to put the label of “particular”, “different”, “bohemian” on them. So, on the basis of the prejudices and on the predominant stereotypes, we can wonder how these artists of music-hall can justify their activities, their status in comparison with the order arts and especially how they succeed in exporting their legitimacy in other relational spheres. The hypothesis shows that the legitimacy of the artists of the cabaret in Toulouse is neither acquired nor assured in any circles.It is also a question of assessing the cultural legitimacy of this group among the other arts. These professional artists propose shows in live and we can wonder what place they have in the hierarchy of art, noticing that arts turned out to be structured by conflicts of values. Based on the principle of intra-individual variations, we can debate about “Cultural Democracy” and the hierarchies of cultural values, and so reveal the legitimacy of “the arts of entertainment”.This work is an ethnosociological survey, in which the researcher is involved in, and he denounces the social problems he experiences in his daily life.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011TOU20019 |
Date | 20 May 2011 |
Creators | Valentin, Caroline |
Contributors | Toulouse 2, Sauvageot, Anne |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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