Cette thèse s’inscrit au croisement de plusieurs domaines de la recherche économique de l’innovation. Notre démarche fait appel à des résultats empiriques issus de l’économétrie de l’innovation. Pour étudier la relation entre innovation et demande, l’outil le plus adapté nous semble être le modèle de la croissance endogène fondé sur l’innovation par opposition au modèle de la croissance exogène. La nature et la direction de cette relation ont été explorées par différents courants économiques qui peuvent être classés selon deux grandes écoles. Les premiers sont les tenants de la thèse dite de la poussée technologique de l’innovation (« Technology-Push Innovation ») que l’on peut considérer très globalement comme « tirés » par les travaux de Joseph Schumpeter. Les seconds sont les tenants de l’approche dite de l’impulsion par la demande de l’innovation (« Demand-Pull Innovation ») dont les travaux pionniers ont été baptisés par Jacob Schmookler. Les travaux de Kleinknecht et Verspagen (1990) nous ont fortement inspiré pour démarrer cette thèse. Notre démarche constitue un prolongement et une complexification de leur analyse. En effet, l’objectif de cette thèse est double : monter que la relation entre innovation et demande n’est pas unidirectionnelle et, ce constat vérifié, examiner la possibilité d’étudier l’hétérogénéité des industries au sens de ces deux approches en fonction de leurs niveaux technologiques.Il nous semble que notre travail contribue à la compréhension des déterminants de l’innovation tels qu’ils ressortent de la controverse « Demand-Pull » versus « Technology-push », de trois façons :1) En proposant un survey problématisé de la littérature sur l’innovation,2) En présentant de façon originale des données sur la R&D et la productivité des industries des pays de l’OCDE,3) En suggérant que les modèles à correction d’erreur, maintenant très bien maîtrisés, peuvent apporter d’utiles éclairages à la question des modèles d’innovation (« Demand-Pull » versus « Technology-push »). / This thesis is at the intersection of several fields of economic research of innovation. Our approach uses empirical results from the econometrics of innovation. To study the relationship between innovation and demand, the most suitable seems to be the endogenous growth model based on innovation as opposed to the exogenous growth model. The nature and the direction of this relationship have been explored by various economic flows that can be classified into two major schools. The first are the proponents of so-called “Technology-Push Innovation” which may be regarded very broadly as “learned” by the work of Joseph Schumpeter. The latter are the proponents of the approach “Demand-Pull Innovation”, whose pioneering works have been baptized by Jacob Schmookler.The works of Kleinknecht and Verspagen (1990) have greatly inspired us to start this thesis. Our approach is an extension of this analysis. The purpose of this thesis is twofold: 1) showing that the relationship between innovation and demand is not unidirectional, 2) and this finding verified, examining the heterogeneity of industries within the meaning of these two approaches based on their technology levels.It seems to us that our work contributes to understanding the determinants of innovation as they emerge from the controversy “Demand-Pull” versus “Technology-push”, in three ways: 1) By offering a problematized survey of the literature on innovation, 2) By presenting, in an original way, data on R&D and productivity of industries in OECD countries, 3) By suggesting that the error correction models, now very well controlled, can provide useful insights to the issue of innovation models (“Demand-Pull” versus “Technology-push”).
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009LYO22005 |
Date | 31 March 2009 |
Creators | Errabi, Khalid |
Contributors | Lyon 2, Le Bas, Christian |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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