Le point de départ de cette thèse a été constitué par la création, en France, des Pôles de Compétitivité pour fonder une nouvelle économie nationale basée sur la science. Ces structures s’inscrivent dans la perspective théorique qui s’est construite sur l’importance de l’action partenariale, dans l’émergence, la diffusion et le développement de l’innovation technologique des petites entreprises. Toute l’organisation actuelle des pôles repose en effet sur un courant théorique qui stipule que le principe fondateur de l’innovation au sein des petites entreprises est la proximité. Ce courant a connu un considérable essor, notamment avec les écrits de M. Porter sur la notion du « Cluster ». Cependant, l’innovation technologique est un défi d'envergure pour les petites entreprises innovantes, car celles-ci sont confrontées à des situations de risques qui freinent leur développement. Au même temps, pour faire face à ces risques, bon nombre de chercheurs ont mis en évidence le lien étroit entre la nature du financement et le développement de l’innovation technologique des petites entreprises ainsi que l’ensemble d’un cluster. C’est notamment le cas dans la co-location de la science, l’industrie, et la finance par capital-risque au sein de la Silicon Valley. Au sein de ce cluster, il existe un lien intime entre le financement par capital-risque et son évolution économique. Ainsi, comme pour les pôles de compétitivité (Dupuy et Granier, 2010), le financement par capital-risque est alors présenté comme l’ultime alternative pour le financement et le développement de l’innovation entrepreneuriale (Gompers et al., (2005), Klagge et Martin (2005), Ferrary (2006, 2007, 2009)). Ces sociétés sont alors considérées comme les « encastreurs » ; le relais entre les ressources locales d’un cluster et les besoins des petites entreprises. Non seulement elles financent le projet entrepreneurial, mais elles soutiennent également l’innovation des petites entreprises à travers des actions concertées avec les acteurs locaux d’un cluster, comme les centres de recherche, de formation, et les grandes entreprises. Notre recherche vise, par conséquent, répondre à la problématique suivante: « Comment les sociétés de capital-risque assurent-elles le management des entreprises innovantes dans le cadre d’un pôle de compétitivité? ». Il faut dire que la littérature est riche en ce qui concerne le lien entre le financement de l’innovation par capital-risque et le développement des réseaux d’innovation (Gompers et al., 2005 ; Ferrary, 2006, 2007), néanmoins, cette question demeure sans explication complète et définitive dans le cas des pôles de compétitivité. Ainsi, afin d’apporter de nouveaux éléments qui expliquent ce paradoxe, nous allons essayer, à travers cette thèse, d’élaborer un cadre explicatif du comportement des sociétés du capital-risque au sein d’un pôle de compétitivité. / The starting point of this thesis was formed by the creation in France of the “Pôle de Competitive” as Clusters to found a new economy based on science. These structures are part of the theoretical perspective that has been built on the importance of partnership action, in the emergence, dissemination and development of technological innovation of small businesses. All the current organization of the poles is indeed based on a theoretical current which states that the founding principle of innovation in small firms is proximity. This trend has seen a considerable growth, particularly with the writings of Michael Porter about the notion of "Cluster". However, technological innovation is a major challenge for small innovative companies, as they face situations of risk which hamper their development. At the same time, to address these risks, many researchers have highlighted the close link between the nature of the financing and development of technological innovation of small businesses as well as an entire cluster. This is the case in the co-location of science, industry, finance and venture capital in Silicon Valley. Within this cluster, there is a close link between funding by venture capital and its economic development. Thus, as for Pôles de Compétitivité (Dupuy and Granier, 2010), the venture capital financing is then presented as the ultimate alternative for the financing and development of entrepreneurial innovation (Gompers et al., (2005) , Klagges and Martin (2005), Ferrary (2006, 2007, 2009)). These companies are then considered as the link between local resources in a cluster and the needs of small businesses. They not only fund the entrepreneurial project, but they also support small business innovation through joint actions with local actors in a cluster, such as research, training, and large enterprises. Our research is, therefore, answer the following question: "How do venture capital companies they provide the management of innovative companies as part of a pôle de compétitivité? ". It must be said that literature is rich regarding the link between the financing of innovation through venture capital and development of innovation networks (Gompers et al. 2005; Ferrary, 2006, 2007), however, this remains unexplained in the case of these clusters. Thus, in order to bring new elements that explain this paradox, we will try, through this thesis, to develop a framework explaining the behavior of venture capital firms in a pôle de compétitivité.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012TOUL2001 |
Date | 27 January 2012 |
Creators | Makhtari, Mohammed |
Contributors | Toulon, Gensse, Pierre |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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