Nous lisons, voyons et entendons des nouvelles provenant de diverses sources médiatiques quotidiennement. Des études ont montré que la majorité de ces nouvelles étaient négatives et pouvaient avoir des conséquences néfastes sur la santé. Le journalisme constructif est né en réaction à la surabondance de nouvelles négatives et vise à créer des nouvelles plus positives et engageantes. Basé sur une étude de notre laboratoire ayant montré que les nouvelles négatives augmentaient la réactivité au stress et la mémoire, le présent projet de recherche a évalué de façon expérimentale les effets de nouvelles positives sur la réactivité au stress, la mémoire et les affects. De jeunes adultes ont été exposés à des nouvelles positives ou neutres, puis à un stresseur psychosocial en laboratoire. Nous avons mesuré leurs affects à trois reprises et avons collecté des échantillons de salive (intervalles de 10 minutes) pour mesurer le cortisol, une hormone de stress. Vingt-quatre heures plus tard, nous avons testé leur rappel des nouvelles. Les résultats n’ont révélé aucun effet des nouvelles positives ou neutres sur les hormones de stress, la mémoire ou les affects des participants. Ainsi, contrairement aux effets des nouvelles négatives rapportés dans les études précédentes, les nouvelles positives et neutres ne semblent pas associées à une augmentation de la réactivité au stress, de la mémoire et des affects négatifs. Des mécanismes potentiels sont abordés dans l’article scientifique et élaborés plus en détail dans ce mémoire, dans le but de générer de nouvelles hypothèses pour de futures études. / We read, see and hear news from various media sources on a daily basis. Studies have shown that a majority of the news is negative and can have adverse effects on physiological and psychological health. Constructive journalism was born as a reaction to the overabundance of negative news. This form of journalism aims to create more positive and engaging news. Based on a study from our laboratory that showed that exposure to negative news increased stress reactivity and memory in women, this project experimentally evaluated the effects of positive news on stress reactivity, memory, and affect. Young adults were exposed to positive or neutral news and then to a psychosocial stressor in the laboratory. We measured their affect three times and collected saliva samples (at 10-minute intervals) to measure their stress hormones. Twenty-four hours later, we tested their news recall. The results revealed no effect of positive or neutral news on participants' stress hormones, memory, or affect. Thus, in contrast to the effects of negative news reported in previous studies, positive and neutral news were not associated with increased stress reactivity, memory and negative affect. The mechanisms that might explain why positive news does not affect young adults are discussed in the scientific article and elaborated further in this thesis, with the goal of generating new hypotheses that can be tested in future studies.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/26578 |
Date | 08 1900 |
Creators | Longpré, Charlotte |
Contributors | Lupien, Sonia |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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