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Dépression à la suite d'un traumatisme crânio-cérébral : associations avec la qualité de vie liée à la santé, la participation sociale et les stratégies d'adaptation

L’objectif de cette étude était d’examiner le lien entre la dépression à la suite d’un traumatisme craniocérébral (TCC) et la qualité de vie liée à la santé, la participation sociale et les stratégies d’adaptation dans la deuxième année post-accident. Pour ce faire, un groupe d’individus ayant subi un TCC et souffrant de dépression majeure a été comparé à un groupe sans diagnostic de dépression sur la qualité de vie liée à la santé, la participation sociale et l’utilisation de différentes stratégies d’adaptation. Afin de consolider les conclusions tirées par cette étude, la présence ou l’absence d’un autre diagnostic psychiatrique a également été prise en compte. Un échantillon de 237 adultes âgés entre 18 et 65 ans a été évalué deux ans après l’accident à l’aide d’une entrevue diagnostique et de questionnaires validés. Les participants ayant vécu un épisode dépressif majeur présentaient une moins bonne qualité de vie liée à la santé, une moins bonne participation sociale et une utilisation plus importante de stratégies d’adaptation dites dysfonctionnelles comparativement aux participants n’ayant pas souffert de dépression. Un effet d’interaction avec la présence d’un autre diagnostic psychiatrique a été observé pour l’utilisation des stratégies dites dysfonctionnelles. Les participants ayant une comorbidité (dépression majeure et autre – état de stress posttraumatique, trouble de l’adaptation, trouble anxieux, trouble obsessionnel-compulsif ou trouble d’utilisation d’une substance) présentaient une utilisation plus importante de stratégies dites dysfonctionnelles. Ces résultats démontrent le coût social important associé au fait de souffrir d’une dépression majeure pendant la deuxième année post-TCC. De plus, ils permettent de souligner l’association entre les stratégies d’adaptation et la présence de dépression après un TCC, ce qui pourrait être une avenue d’intervention clinique intéressante dans le futur. / The aim of this study was to determine how major depression following traumatic brain injury (TBI) is linked to health-related quality of life, social participation, and coping strategies. In order to strengthen the findings, the effect of the presence or the absence of another diagnosis was also examined. A sample of 237 adults, aged between 18 and 65 years, was evaluated two years after the injury with a clinical structured interview based on the DSM-IV and validated questionnaires. Results showed significant differences between participants having experienced a major depressive episode in the second year post-TBI and participants who did not suffer such an episode. Depressed participants showed lower healthrelated quality of life, lower social participation and higher use of dysfunctional coping strategies. An interaction with the presence or absence of another psychiatric diagnosis was found only for the use of dysfunctional coping strategies: participants with both depression and another diagnosis (either post-traumatic stress disorder, adjustment disorder, anxiety disorder, obsessive-compulsive disorder, and/or substance use disorder) showed higher use of dysfunctional coping strategies. These results highlight the important social cost associated with depression in the second year post-TBI. Moreover, the results suggest that there is an association between coping strategies and the presence of depression post-TBI, which could be an interesting clinical target to prevent or treat post-TBI depression.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/66336
Date27 January 2024
CreatorsGravel, Kristina
ContributorsOuellet, Marie-Christine
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (xi, 67 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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