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Logiques migratoires sur les hautes terres centrales de Madagascar : le cas des Zanakantitra de Ramainandro, depuis le début du XIXème siècle / Logical migration on the highlands of Madagascar : the case of the Ramainandro’s Zanakantitra since the early nineteenth century

L'intensité de la mobilité à l'intérieur du pays merina est illustrée par la première réforme agraire d'Andrianampoinimerina pour assurer les délimitations du royaume et en organiser l'expansion. Des territoires, les lohombitany, sont attribués à certains groupes pour récompenser la fidélité et les services rendus au souverain.Les Ramainandro, faisant partie des Merina, constituent ainsi l'objet par excellence d'une étude sur les apports des migrations. Leur regroupement à l'ouest de l'Ankaratra, suite à l'acquisition d'un lohombitany sous Radama I, leur octroya un statut social distinct, se manifestant par l'émergence de l'intelligentsia et des religieux chrétiens.Deux grandes raisons expliquent leur ascension: d'une part, le rôle catalyseur des missionnaires chrétiens qui ont fait de Ramainandro son terrain de prédilection et d'autre part, la reconnaissance française suite au soutien d'une fraction du groupe qui lutta contre l'insurrection des Menalamba au début de la colonisation.Actuellement, ils continuent de se déplacer un peu partout, sans rompre avec le territoire qui leur a été attribué, conservant leur identité d'une manière remarquable. L'attachement au tombeau ancestral et aux terres ancestrales constitue une preuve irréfutable de l'appartenance territoriale et l'identité du groupe. En outre, les membres du groupe ont constitué une généalogie profonde justifiant leur droit au lohombitany. De puissants réseaux d'associations sont formés pour revendiquer le statut de Ramainandro.L'étude généalogique, l'analyse biographique ainsi que les récits de vie permettent de découvrir le portrait des Ramainandro, comme groupe appartenant anciennement à l'Ambodirano et l'Imerina. / The degree of mobility within the Merina region is showed by the first agrarian reform leaded by the King Andrianampoinimerina in order to ensure the limits of the kingdom and organize its expansion in the 18th century. Territories, called lohombitany are at that time allotted to some groups by way of reward for the loyalty and service towards the sovereign. The Ramainandro, part of the Merina tribe are an excellent topic for a study about the contribution of migration. Their grouping in the west of the Ankaratra massif, due to the acquisition of a lohombitany under Radama I, conferred them a distinct status, confirmed by the emergence of the Christian intelligentsia and monks. Two main reasons can explain the exceptional rise of this tribe: on one hand, the catalyst role of the Christian missionary who chose Ramainandro as one of its favorite field; on the second hand, the French recognition resulting from the support given by a fraction of the group which helped to weaken the anti-French insurrection of the Menalamba, on the beginning of colonization. Currently, they continue to migrate without breaking with the territory assigned to them, retaining their identity in a remarkable way. The attachment to ancestral shrine and ancestral lands is an irrefutable proof of territorial belonging and group identity. In addition, the group carried out a detailed genealogy in order to justify their right to the lohombitany in question. Moreover, powerful networks of associations are founded to claim the status of Ramainandro. The genealogical study, biographical and life stories help to discover the portrait of Ramainandro tribe as formerly belonging to the groups of Ambodirano and Imerina

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014INAL0025
Date11 December 2014
CreatorsRafidimalala, Isabelle Odette
ContributorsParis, INALCO, Rajaonarimanana, Narivelo
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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