Dans le contexte des stations de sports d'hiver, l'émergence du mouvement des « sports de glisse » dans les années 70 a mené à l'apparition de nouveaux engins tels que le snowboard. Ces nouvelles pratiques ont véhiculé des cultures originales notamment basées sur la transgression des normes et la prise de risque, faisant l'objet d'un sentiment d'appartenance groupale au sein de la communauté des pratiquants. Néanmoins, depuis une vingtaine d'années, il semble que le « style de glisse » (freeride et freestyle) revendiqué par certains pratiquants devienne un référent identitaire marqué et qu'il apporte de nouveaux éléments culturels influençant les perceptions du risque des pratiquants. Afin d'analyser ces perceptions, nous avons eu recours à la théorie des représentation sociales (Moscovici, 1961). Cette thèse a permis, entre autres, de révéler que la pratique du snowboard et l'adhésion à un style de glisse sont génératrices de prises de position particulières par rapport au risque en station. Ces différentes populations de pratiquants valorisent davantage le risque bien que l'on ne puisse pas conclure à une inclination pour le risque. Enfin, la pratique du snowboard est toujours porteuse d'une culture particulière par rapport au risque même si cette variable semble aujourd'hui moins différenciatrice que le sentiment d'appartenance à un « style » de pratique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00322735 |
Date | 27 June 2008 |
Creators | Vermeir, Kévin |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0024 seconds