À partir d'une étude ethnographique menée auprès d'une cinquantaine de descendants de Portugais de France entre 2000 et 2006, à la fois dans la société de résidence et dans celle d'origine, cette thèse explore la problématique mémorielle en contexte migratoire. Elle interroge la continuité sociale et la construction de soi, dans le cadre d'une migration caractérisée par l'absence de rupture spatiale définitive avec le lieu d'origine et par une politique diasporique envers les " luso-descendants ". La réflexion s'articule autour de l'examen du sens donné à l'expérience migratoire, à partir d'une analyse des récits de vie et des pratiques de va-et-vient entre la France et le Portugal et celui des pratiques associatives dans la société française. Elle montre les tensions entre la construction d'une mémoire familiale, encore tournée vers le lieu d'origine, et l'affirmation d'une mémoire identitaire collective en France. L'étude de différentes situations de liminalité pose, finalement, la question du franchissement de seuils symboliques et sociaux dans la double appartenance.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00770184 |
Date | 05 February 2010 |
Creators | Dos Santos, Irène |
Publisher | Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0018 seconds