Cette thèse pose un regard nouveau sur un discours méconnu qui pourtant, joue un rôle d'influence important dans notre vie quotidienne: celui des banques. À l'aide des théories de l'énonciation, on arrive à dégager de ce discours qui se dit objectif des marques explicites et surtout, implicites, de subjectivité. Par l'analyse des choix lexicaux et des figures présentes dans ces textes, il devient possible de circonscrire un ensemble de valeurs constitutives de l'image et du rôle social que s'attribuent ces puissantes sociétés. Par un ensemble d'exemples tirés des textes entourant le débat sur les projets de fusions bancaires au Canada en 1998, nous arrivons à poser l'hypothèse que le discours des banques se caractérise par sa visée: imposer l'image d'une industrie solide qui se veut au service et à l'écoute des besoins de sa clientèle tout en étant une industrie responsable dont l'ensemble des activités sert les intérêts de tous les citoyens.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/9340 |
Date | January 2001 |
Creators | Fauvel, Sébastien R. |
Contributors | Forget, Danielle, |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 106 p. |
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