Return to search

Le « Palais de Trajan » dans le paysage de Bosra au VIe siècle apr. J.-C. / The “Trajan’s Palace” in the Bosra landscape during the 6th Century AD

Appliqués au « Palais de Trajan » (Bosra, Syrie du Sud), les moyens de l’architecture comparée et de l’archéologie sont mis en œuvre pour restituer dans ses formes et son emploi cette vaste résidence urbaine de l’Antiquité Tardive. Les relevés précisent les procédés constructifs et constatent leur variété, les fouilles mettent au jour des thermes privés, équipement luxueux, le matériel exhumé permet de dater la construction des bâtiments et apporte des indications sur le décor disparu, le mode de vie ou la personnalité de ses habitants. Comparer cette architecture avec celle de la région basaltique et d’autres grandes villes de l’Empire aide à interpréter les vestiges et à restituer, au moins hypothétiquement et à l’aide d’une maquette numérique, les parties abolies. Sa taille et le raffinement de ses bâtiments, la présence d’une salle triconque et de bains privés, des couvertures en coupole nécessairement restituées, autorisent à promouvoir l’édifice en résidence officielle. L’inventaire des monuments fréquentés et édifiés alors, édifices publics, éléments urbains, sanctuaires, et l’analyse de leur position dans la ville participent à définir le rang de ce palais et à identifier ses occupants. C’est finalement sa proximité avec la plus grande église de Bosra, plus qu’une mise en parallèle avec les quelques groupes épiscopaux contemporains avérés, qui, l’affectant éventuellement au patrimoine de l’Église, soutient l’hypothèse d’y voir le palais de fonction du métropolite. En outre, cette revue du paysage de Bosra au VIe siècle met en lumière la diversité des monuments, celle des sources disponibles pour les approcher et ouvre des perspectives pour les recherches futures. / The disciplines of comparative architecture and archaeology are combined in this study of the “Trajan’s Palace”, vast urban residence from the Late Antique Period in Bosra, southern Syria. The surveys detail the variety of the construction processes, the excavations highlight the luxuriousness of the private thermal baths, while the small finds not only provide positive dates for the various construction phases, but also evidence of decorative features no longer extant, together with the personality and lifestyle of the occupants. A comparison of the architecture with that of other edifices from the basalt region and other major cities throughout the Roman Empire supports an interpretation of the remains and, with the assistance of a digital model, the reconstruction, at least hypothetically, of the missing sections. The size and refinement of constructions, the presence of a triconchos and private bath, together with restored domes, endorse the identification of the building as an official residence. An inventory of other monuments in use or constructed at that time, public buildings, urban elements, and sanctuaries, and an analysis of its position in the city help to specify the rank of this palace and to identify its occupants. Finally, itsproximity to the largest church in Bosra, rather than a comparison with other known contemporary episcopal complexes, possibly assigning it to the Church’s heritage, sustains the hypothesis that it was the official palace of the metropolitan see. This review of the Bosra landscape highlights the diversity of the monuments and the variety of sources available to study them, while opening prospects for future investigation and study.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA040151
Date26 November 2016
CreatorsPiraud-Fournet, Pauline
ContributorsParis 4, Baratte, François
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text, Image

Page generated in 0.0018 seconds