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La perception du phénomène terroriste dans la presse écrite libanaise, américaine et française à travers les attentats du 11 septembre 2001 et l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri le 14 février 2005 / The perception of the terrorist phenomenon in the American, French and Lebanese media through the 9/11 attacks and the assassination of the former Prime minister Rafic Hariri the 14th of February 2005

Le 11 septembre 2001 est devenu une date butoir du terrorisme international car les attentats qui ont frappé New York visaient à déstabiliser l’hyper puissance de ce siècle. Ces attaques ont bénéficié d’une très large couverture médiatique. Il serait donc intéressant de voir comment un seul et même phénomène, en l’occurrence le terrorisme, ou terrorisme islamique ainsi qu’il a été désigné après ces « violences », n’a pas la même signification selon le point de vue duquel on se place. Le journaliste se doit de montrer et d’écrire ce qu’il a vu ou entendu. Il doit la vérité au lecteur, mais, consciemment ou pas il manque d’objectivité et de neutralité. Ceci est dû au fait qu’étant un homme ses émotions le trahissent, et ce qu’il ressent transparait dans ses écrits. L’on peut le deviner à travers son choix des mots et adjectifs. D’autre part le journaliste est tributaire de la ligne politique de son journal. De plus, les évènements sont, par la force des choses, amputés, ceci est lié au choix de l’angle que le journaliste désire traiter. Les faits parviennent donc au lecteur tronqués. Et enfin, l’on peut dire que l’expérience et le vécu du journaliste ainsi que l’environnement dans lequel il a évolué influent sur ses articles. Donc cette subjectivité latente ne montre finalement qu’une partie des faits, et cette représentation est transmise au lecteur qui se laisse « faire » selon s’il partage ou non l’avis du journaliste. Le lecteur puise son opinion du quotidien qu’il lit d’autant plus qu’il opte en général pour celui dont il se sent le plus proche. / September 11, 2001 became a cut-off date of international terrorism since the attacks in New-York aimed at destabilizing the super power of this century. These attacks have received extensive media coverage. It would be interesting to see how a single phenomenon, namely terrorism, or Islamic terrorism as it has been designated as such after these "aggressions", has different meanings depending on the point of view of each of the actors and witnesses. The journalist has to show and write what he saw or heard. He owes the truth to the reader, but, consciously or not he lacks objectivity and neutrality. This is because being a man betrays his emotions, and what he feels shows through his writings. One can guess that through his choice of words and adjectives. On the other hand, the reporter is dependent of the political line of his paper. Moreover, events are by nature of things cut off, this is related to the choice of the angle the journalist wants to address. The facts come to the reader truncated. And finally, we can say that the experience of the journalist, what he saw during his life and the environment in which he evolved affect his articles. So this latent subjectivity finally shows only a side of the facts, and this representation is transmitted to the reader who allows himself to "agree" depending on whether or not he shares the opinion of the journalist. The reader draws his opinion of the newspaper he reads as he usually opts for the one he feels closest to.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011PA020079
Date28 November 2011
CreatorsAssaf, Valérie
ContributorsParis 2, Rieffel, Rémy
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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