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Les usages des espaces publics entre dispositions sociales et dispositifs spatiaux : Les habitants d'Ouled Djellal et leurs émigrés / Uses of public spaces between social provisions and devices space : Residents of Oulled Djellal and their immigrants

Ma recherche se situe à la croisée d'un ensemble de questions complexes que sont la genèse et les pratiques de la mémoire collective, les lieux en tant que chargés de significations sociales et les espaces en tant que cadres sociaux de la mémoire (M Halbwachs). Il s'agit des motivations individuelles partagées, à travers lesquelles la mémoire collective se maintient et trouve des traductions diverses, épousant chaque fois des situations nouvelles, là où les membres du collectif se trouvent réunis. Une dynamique dans laquelle l'espace, la religion et même la langue ne seront que des outils, mobilisés pour construire et puis maintenir cette mémoire. Ce faisant, je me rattache à une littérature en expansion qui cherche à montrer l'extrême importance, pour la compréhension de cette mémoire collective, de facteurs comme le lieu, le lien social et l'expérience narrative (Blokland, 2001 ). C'est avec des immigrés originaires de la même ville algérienne, située à 400 km au sud d'Alger, qui se sont regroupés en partie dans la banlieue sud de Lyon et d'autres dans la ville d'Alger que j'entreprendrai mon analyse. Depuis le début du XX ème siècle, plusieurs générations d' immigrés se sont succédé à Lyon comme à Alger, marquant le paysage urbain, social et même politique des lieux de leurs implantations. Sans apparente organisation, ni protocole laissé par des ancêtres dictant leurs conduites, les uns comme les autres ont montré une ubiquité socio-spatiale qui raisonne fortement avec la ville d'origine. Tout au long de la recherche, j'étais confronté à une trame de pratiques de mémoire qui consistait à faire la navette entre le présent et le passé, l' individuel et le collectif. / My research is at the cross of a set of complex issues that are the genesis and the practices of the collective memory, the places charged of social signification, and the spaces being social frames of the memory (M Halbwachs). It is a question of shared individual motivations, through which the collective memory is maintained and finds different translations,married up every time to a new situation, where the members of the collective are gathered. A dynamic where the space,the religion and even the language will be only tools, mobilized to build and keep the memory alive. Thus, I use an expanding literature seeking to show the extreme importance of understanding this collective memory, of factors such as the location, the social link and the narrative experience (Blokland, 2001; Mistral, 2003).The researchis based upon immigrants from the same algerian hometown, located about 400 km from the capital Algiers (south of Algiers), who gathered mainly in the suburbs south of Lyon and others in Algiers. Since the beginning of the20th century, several generations of immigrants have corne successively to Lyon and Algiers, leaving its mark on the urban, social and even political landscape of their location. Without any apparent organization, or any protocol bequeathed by their ancestors, all of them have shown a socio-spatial ubiquity that goes strongly with the original hometown. Through the research, I have been confronted to a number of memory practices that consisted in commuting between the present and the past, the individual and the collective.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016LYSES044
Date20 October 2016
CreatorsFouil, Athmane
ContributorsLyon, Rautenberg, Michel
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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