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Portrait de villes littéraires : Moncton et Ottawa

This thesis explores the cities of Moncton and Ottawa as "literary capitals," a concept developed by Pascale Casanova. While Moncton has managed to become the literary capital of Acadie, Ottawa, which resembles its Acadian counterpart in many ways, struggles to endorse this function for Francophone Ontario. Each part of this thesis examines the institutional role of these cities and identifies the writing strategies by which their authors have tried to turn them ‒ or not ‒ into literary capitals.The first chapter focuses on Moncton in Moncton mantra by Gérald Leblanc and in Petites difficultés d'existence by France Daigle, and the second, on Ottawa in La Côte de Sable by Daniel Poliquin and in King Edward by Michel Ouellette. The conclusion puts forward hypotheses as to why Ottawa has failed to become a literary capital in the way that Moncton has while reassessing the concept in the context of exiguity. By adopting, in order to distance themselves from the literature of Sudbury, an aesthetic that does not emphasis spatial representation, authors from Ottawa are unable to contribute to the literary prestige of their city. Ottawa remains nonetheless the institutional centre of Francophone Ontario, and a literary city. / Ce mémoire aborde les villes de Moncton et d'Ottawa à partir de la notion de « capitale littéraire » de Pascale Casanova. Tandis que la ville de Moncton est parvenue à devenir la capitale littéraire de l'Acadie, la ville d'Ottawa, qui rappelle pourtant sa contrepartie acadienne à bien des égards, peine à endosser cette fonction pour l'Ontario français. Dans chacune des parties de ce mémoire, il s'agit d'étudier le rôle institutionnel de ces villes puis d'identifier les stratégies d'écriture par lesquelles leurs auteurs ont cherché, ou non, à les transformer en capitale littéraire. Le premier chapitre porte sur la ville de Moncton dans Moncton mantra de Gérald Leblanc et dans Petites difficultés d'existence de France Daigle, et le second, sur la ville d'Ottawa dans La Côte de Sable de Daniel Poliquin et dans King Edward de Michel Ouellette. La conclusion vise à comprendre pourquoi la ville d'Ottawa n'est pas parvenue à devenir une capitale littéraire au même titre que Moncton, tout en réévaluant cette notion dans le contexte de l'exiguïté. En empruntant, pour se distinguer de la littérature de Sudbury, des voies esthétiques qui relèguent la représentation de l'espace au second plan, les auteurs d'Ottawa sont peu en mesure de contribuer au prestige littéraire de leur ville. Centre institutionnel de l'Ontario français, Ottawa n'en demeure pas moins une ville littéraire.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.114546
Date January 2013
CreatorsBrun del Re, Ariane
ContributorsCatherine Leclerc (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Arts (Department of French Language and Literature)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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