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"How shall we build?": fiction and housing in postwar Britain

This dissertation charts the construction and dismantling of the British Welfare State, through novels, films, and architecture, with a focus on one of the defining issues of the period: housing. In 1942, the Beveridge Report designated housing a basic right for all citizens. After four million homes were destroyed during World War II, the reconstruction of houses and towns was an urgent task for the nation. In the Welfare State, housing became the measure of success for socialist interventions. Drawing upon literary studies, film studies, and architectural history, this dissertation traces four aspects of postwar housing – architecture, town planning, country house preservation, and government housing policy – in both fictional and non-fictional discourses. Realist representations, whether in novels or films, offer more than thematic representations of history; they actively contribute to its construction as much as town plans, architectural models, builders, and government policies. The two-way transmission between fiction and housing can be conceptualized spatially through a shifting relationship between the horizontal and the vertical. Bombs leveled buildings during the war; architecture and government policies aimed to level class and other social distinctions after the war. In fiction, horizontality and verticality emerge through both narrative tropes and formal techniques that critique the central social problems of the postwar period. Chapter 1 of this dissertation, "Boardinghouses," assesses the stakes of wartime and immediate postwar reconstruction through attention to the relationship between the individual and community in public debates, town plans, and two novels set in wartime boardinghouses: Patrick Hamilton's The Slaves of Solitude (1947) and Muriel Spark's The Girls of Slender Means (1963). Chapter 2, "Country Houses," examines the role of fiction in the transformation of postwar country house culture, with a specific focus on the phenomenon of the country house-museum and the tension between lived and narrated experience. Angel (1957), by Elizabeth Taylor, and The Little Girls (1964), by Elizabeth Bowen are critical iterations of the country house novel genre. Chapter 3, "Modern Living," considers the expression of mobility, verticality, and modernity in the fiction of the late 1950s and early 1960s. Sam Selvon's novel, The Lonely Londoners (1956), Colin MacInnes's novel, Absolute Beginners (1957), and Joseph Losey's film, The Servant (1963), revise modernist aesthetics and principles for a multi-ethnic, socially and economically liberated generation. Chapter 4, "Safe Houses," measures the legacy of the Welfare State and its deconstruction under the Thatcher Government through the fictional desire for safety and hospitality in the built environment. In Graham Greene's novel, The Human Factor (1978), Doris Lessing's novel, The Good Terrorist (1985), and Ken Loach's film, Riff-Raff (1991), resurgent realism responds to the largest socio-political paradigm shift in Britain since the 1940s. Realist fiction confronts, and then constructs, the postwar world. / Cette thèse analyse la construction et le déclin de l'État-providence anglais à travers des romans, des films et des exemples d'architecture, en portant une attention particulière à un enjeu qui a défini cette époque : le logement. En 1942, le Rapport Beveridge a proclamé que l'accès au logement était un droit humain pour tous les citoyens. Lorsque quatre millions d'habitations ont été détruites lors de la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction des logements et des villes est devenue une tâche primordiale pour la nation. Dans l'État-providence, le logement est devenu le barème de la réussite des interventions socialistes. En puisant dans les études littéraires, les études cinématographiques et l'histoire de l'architecture, cette thèse retrace quatre facettes du logement d'après-guerre – l'architecture, la planification urbaine, la préservation des maisons de campagnes et les politiques gouvernementales sur le logement – dans le discours fictionnel et non fictionnel. Les représentations réalistes, qu'elles soient romanesques ou filmiques, offrent bien plus que des représentations historiques; elles contribuent activement à la construction de l'histoire, tout autant que les plans officiels, les maquettes architecturelles, les bâtisseurs, et les politiques gouvernementales. La transmission à double sens qui s'effectue entre la fiction et le logement peut être conceptualisée spatialement au travers d'une relation qui glisse du vertical vers l'horizontal. Des bombes ont aplati des bâtiments durant la guerre; l'architecture et les politiques gouvernementales ont essayé d'aplatir les distinctions entre les classes sociales après la guerre. Dans les romans, les concepts d'horizontalité et de verticalité émergent à travers des tropes narratives et des techniques formelles qui viennent critiquer les problèmes sociaux de la période d'après-guerre. Le premier chapitre de cette thèse, « Boardinghouses, » évalue les enjeux de la reconstruction des logements pendant et après la guerre, en accordant une attention particulière à la relation entre l'individu et la communauté dans les débats publics, les plans urbains, et dans deux romans dont l'intrigue se déroulent dans des pensions familiales pendant la guerre : The Slaves of Solitude (1947) de Patrick Hamilton, et The Girls of Slender Means (1963) de Muriel Spark. Le deuxième chapitre, « Country Houses », examine le rôle de la fiction dans la transformation, sur le plan culturel, des maisons de campagne de l'après-guerre, avec un regard spécifique sur le phénomène des maisons de campagnes « musées » et la tension entre l'expérience vécue et la narration. Les roman Angel (1957) d'Elizabeth Taylor et The Little Girls (1964) d'Elizabeth Bowen incarnent des manifestations critiques du genre romanesque liés aux maisons de campagne. Le troisième chapitre, « Modern Living, » est une étude de l'expression de la mobilité, de la verticalité, et de la modernité dans la fiction de la fin des années 1950 et du début des années 1960. Le roman The Lonely Londoners (1956) de Sam Selvon, le roman Absolute Beginners (1957) de Colin MacInnes, et le film The Servant (1963) de Joseph Losey, révisent l'esthétique moderne et les principes d'une génération multiethnique socialement et économiquement libérée. Le quatrième chapitre, « Safe Houses, » mesure l'héritage de l'État-providence et sa déconstruction par le gouvernement Thatcher à travers le désir romanesque pour la sécurité et l'hospitalité de l'environnement bâti. Dans le roman The Human Factor (1978) de Graham Greene, le roman The Good Terrorist (1985) de Doris Lessing et le film Riff-Raff (1991) de Ken Loach, un réalisme renaissant répond au plus grand changement socio-politique que l'Angleterre a connu depuis les années 1940. La fiction réaliste confronte et reconstruit ensuite le monde d'après-guerre.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.117110
Date January 2013
CreatorsDerdiger, Paula
ContributorsWilliam Allan Hepburn (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of English)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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