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Embodying suffering: the autobiographical pain narrative

This study offers an analysis of the representation of chronic and episodic pain in narrative life-writing. I have surveyed six contemporary memoirs that are each concerned with the author's chronic pain experience. In the field of pain studies – both in the humanities and medical sciences – the adequacy of language to represent pain is a vexed issue. Many assert that pain is difficult to represent in language because, in part, we fail to experience it as a meaningful event. Narrative is the most common mode of communication with which we express events that happened in the past; it thus offers writers ways to represent their pain in the same respect, with the same effects, as other less problematic past happenings. In pain studies there is rarely a distinction made between the varying representability of acute pain (temporary) and chronic or episodic pain (long term), when in fact each form affects a life in radically different ways. Chronic or episodic pain implies a temporal element and will become a fixture in an individual's long-term experiences. As a mode that encodes change over time in space, narrative is ideal for the representation of both chronic and episodic pain. In this study I have isolated three types of autobiographical pain narratives that exhibit different ways chronic pain is represented. Chapter one describes the "triangulation of pain," in which narrators talk about their own pain obliquely by referring to the pain of others. Chapter two looks at the "translation of pain," in which narrators try to describe their pain as directly as possible. Chapter three observes the journey or quest pattern found in pain narratives that tend to focus on the pursuit of cures. Although pain can be difficult to articulate, there are a diversity of narrative methods that give it self-determined meaning that works to supersede the limitations we face when trying to come to terms with such an inexorable and interior phenomenon. / Cette étude présente une analyse de la représentation de la douleur chronique et épisodique dans les récits de vie en mode narratif. J'ai compulsé six ouvrages contemporains de mémoires, chacun s'intéressant à l'expérience de douleur chronique de l'auteur. Dans le domaine de l'étude de la douleur – en sciences humaines et médicales –, la capacité de la langue à représenter la douleur est un enjeu controversé. Plusieurs affirment que la douleur est difficile à transmettre par le langage parce que, d'une part, nous échouons à en faire l'expérience en tant qu'événement significatif. La narration est le mode de communication le plus courant par lequel nous exprimons des événements qui se sont produits dans le passé; elle offre par conséquent aux écrivains des moyens de représenter leur douleur de la même manière et avec les mêmes effets que lorsqu'ils relatent des événements passés moins problématiques. Les études sur la douleur font rarement une distinction entre la représentabilité variable de la douleur aiguë (temporaire) et celle de la douleur chronique et épisodique (à long terme), alors que, dans les faits, chaque forme influence la vie de manières radicalement différentes. La douleur chronique ou épisodique est accompagnée d'un élément temporel et deviendra un repère parmi les expériences à long terme d'une personne. En tant que mode qui marque l'évolution dans le temps et l'espace, la narration est idéale pour représenter la douleur chronique et épisodique. Pour réaliser cette étude, j'ai isolé trois types de récits narratifs autobiographiques traitant de la douleur, ces récits présentant différentes façons utilisées pour exprimer la douleur. Le Chapitre I décrit la « triangulation de la douleur » grâce à laquelle les narrateurs parlent indirectement de leur propre douleur en faisant référence à celle de tiers. Le Chapitre II examine la « traduction de la douleur » grâce à laquelle les narrateurs décrivent leur douleur le plus directement possible. Le Chapitre III observe le cheminement ou le modèle de quête découverts dans des récits sur la douleur qui tendent à se concentrer sur la recherche de traitements. Même s'il peut être difficile d'exprimer la douleur, il existe une diversité de méthodes narratives qui lui donnent une signification autodéterminée qui contribue à faire tomber les limites auxquelles nous sommes confrontés quand nous essayons d'assumer un phénomène aussi inexorable et intérieur.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.104760
Date January 2011
CreatorsRodness, Roshaya
ContributorsMartin Kreiswirth (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Arts (Department of English)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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