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Philosophizing Shakespeare

Philosophizing Shakespeare explores the impact of Classical virtue ethics on Shakespeare's dramatic art, particularly his art of characterization. By focusing on the vernacular tradition of practical virtue ethics in Renaissance England – a tradition importantly distinct from institutional Latin philosophizing, but equally bound up with Aristotle's ethical thought -- I maintain that vernacular moral-philosophical writings share Shakespeare's interest in the dynamics of situated moral reasoning, particularly within the domains of social and domestic life. This practical, worldly emphasis, I argue, represents the foundation for ethical decision-making and for ethos (moral character) in Shakespeare. Philosophizing Shakespeare therefore argues for the importance of thinking about Shakespeare's characters as moral agents, while also demonstrating some of the historical and philosophical roots to the concept of moral agency in Shakespeare's England.By contextualizing practical English-language moral-philosophical writings within the tradition of Renaissance Aristotelian thought and, in particular, the critically neglected strain of vernacular Aristotelianism in the Renaissance, Philosophizing Shakespeare builds on recent historical scholarship by Charles Schmitt and David Lines, who have recast Aristotle as a formative though eclectic influence on Renaissance European culture until well into the seventeenth century. At the same time, I consider Shakespeare's use of Aristotelian philosophical ideas as a typically eclectic kind of adaptation. In my discussion on The Merchant of Venice, I propose that Shylock is animated by a concept of virtue quite distinct from Aristotle's, but nevertheless just as central to his motivation as a character and behavior within the play. By focusing on the philosophical problem of akrasia (weakness of the will or moral incontinence), I also emphasize ways in which plays such as The Winter's Tale problematize Classically modeled selves. / Ma thèse Philosophizing Shakespeare explore l'impact de l'éthique de la vertu classique sur l'art dramatique de Shakespeare, à savoir sur l'art de sa caractérisation. L'éthique de la vertu pendant la renaissance anglaise comprend une vaste sélection d'écrits et d'écrivains, des interprètes de Thomas d'Aquin aux pamphlétaires. Dans cette thèse, je me focalise sur la tradition vernaculaire de l'éthique de la vertu pratique en Angleterre de la Renaissance – une tradition qui est particulièrement distincte de la philosophie latine institutionnelle, mais qui est également coincé par la pensée éthique aristotélicienne. Contrairement à la philosophie académique, les écrits vernaculaires de la philosophie morale s'inscrivent à l'intérêt de Shakespeare pour la dynamique du raisonnement moral dans des situations spécifiques, particulièrement dans les domaines de la vie sociale et domestique. Cette emphase pratique et mondaine représente le fondement pour le savoir décisif éthique et pour l'ethos, ou le caractère moral, celui-ci étant présent dans des manuels de comportement en anglais et des traités sur la santé humaine et l'émotion. Je propose ici qu'il existe un lien considérable entre la conception de soi offerte par la philosophie morale articulée par ces écrivains et la caractérisation shakespearienne des individus tels que Shylock. A travers l'exploration ce qui constitue l'analyse des personnages de Shakespeare comme ayant une conception éthique, je me focalise sur les manières dont les notions de vertu servent de source de ce qui s'avère être une orientation hautement idiosyncratique pour les personnages de Shakespeare. Ainsi, je fournis un contexte pour leurs choix pratiques qui dote ces choix et leur comportement d'une signification morale. En plaçant les écrits de la philosophie morale en langue anglaise dans le contexte de la tradition de la pensée de la Renaissance aristotélicienne, et en particulière, dans la trop négligée variété d'aristotélisme vernaculaire pendant la Renaissance, je me base sur l'érudition de Charles Schmitt et David Lines, qui ont reformulé Aristote comme ayant une influence formatrice, quoique éclectique, sur la culture européenne de la Renaissance jusque le dix-septième siècle était bien entamé. A la fois, nous considérons l'usage de Shakespeare des concepts philosophiques aristotéliciens comme une espèce d'adaptation typiquement éclectique. En se focalisant sur des problèmes philosophiques tels que l'acrasie (l'incontinence, ou la faiblesse de volonté), l'auto déception, et l'excès émotionnel, les chapitres individuels de ma thèse se concentrent sur les manières dont les pièces de Shakespeare représentent en même temps que problématisent des « soi » façonnés classiquement.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.96702
Date January 2011
CreatorsCoodin, Sara
ContributorsMichael D Bristol (Internal/Cosupervisor2), Theodore W Folkerth (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of English)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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