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Notre-Dame de Paris : du texte romanesque au texte cinématographiques.

Dans le chapitre «Ceci tuera cela» de son roman Notre-Dame de Paris (1831), Victor Hugo affirme que le livre tuera l'architecture en devenant, dès l'invention de l'imprimerie, un puissant moyen d'expression et de diffusion massives de la pensée humaine. Or il semblerait qu'aujourd'hui, le livre doive à son tour céder la place aux nouveaux médias, qui, rejoignant un public plus large, se chargent dorénavant de propager les idées contenues dans la littérature. Si les adaptations contribuent indéniablement à la notoriété de l'oeuvre originale, elles peuvent aussi s'y substituer: seraient-elles en train de tuer le livre?

Cette thèse se propose d'étudier la question à partir de deux adaptations du roman: La Esmeralda (1836), opéra pour lequel Hugo fournit lui-même le livret, et le Notre-Dame de Paris (1956) de Jean Delannoy, film franco-italien mettant en vedette Gina Lollobrigida et Anthony Quinn. Dans chaque cas, l'analyse des transformations subies par le texte hugolien tient compte des contraintes formelles propres au média choisi et des facteurs socio-historiques.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/8813
Date January 2000
CreatorsBeaumier, Lyne.
ContributorsGrutman, Rainier,
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format188 p.

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