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Du sublime et du lyrisme dans la poésie d'André Breton.

S'inscrivant dans la tradition du sacre, hymne automatique a l'extase de l'etre, la poesie d'Andre Breton, de Clair de terre (1923) a Le La (1961), participe de la qualite essentielle du lyrisme, qui est d'enchanter, et du sublime, qui est de delivrer. Alliante l'ethique rigoureuse de la grandeur d'ame a une poetique de la possession, les poemes d'Andre Breton, dans le but manifeste de bouleverser et d'initier l'etre a des forces qui peuvent le transformer en "opera fabuleux", cultivent a foison la mimesis des procedes primaires de l'inconscient. L'ecriture automatique, telle que Breton la pratique, releve a la fois de la morale, de la poetique et de l'hermeneutique: elle guide les pulsions vers le haut, soumet aux caprices du desir la langue et ses structures ideologiques, et permet l'exploration des possibilites de l'esprit humain. Du chaos apparent de ces poemes surgit le locus amoenus surrealiste, zone evenementielle intime fabuleuse ou l'homme peut puiser l'energie psychique necessaire pour s'ouvrir a la poesie, a l'amour et a la liberte.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/10155
Date January 1996
CreatorsBommertz, Claude.
ContributorsKunstmann, Pierre,
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format470 p.

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