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George Orwell: Une critique du pouvoir

Cette recherche démontrera que pour George Orwell, dans son roman Nineteen Eighty-Four, le pouvoir devenu une finalité ne peut mener qu'à un régime nihiliste. Dans le premier chapitre, il sera exposé que le pouvoir n'est plus contrôlé par une classe sociale: le pouvoir s'émancipe du contrôle humain. Une fois libéré, tout doit être détruit afin que rien ne menace la hiérarchie du pouvoir. C'est pour cette raison que le pouvoir dépossède l'homme de son identité et de sa conscience en lui imposant une surveillance constante et en créant une langue orthodoxe par laquelle il est impossible de penser contre le Parti. De plus, le Parti devra maintenir sa position de domination en figeant l'histoire. Il fait ceci par l'utilisation d'un ennemi intérieur, par une guerre permanente et par la réécriture de l'histoire. Pour bien comprendre la portée de tout ceci, il sera exposé dans le troisième chapitre que la quête du pouvoir absolu a lieu, selon Orwell, en raison de l'effritement de la religion et de l'effritement du patriotisme.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/27298
Date January 2006
CreatorsTessier, Sébastien
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format121 p.

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