Le statut social et juridique de l'orphelin a accompagné, au cours des cinquante dernières années, les mutations, souvent violentes, subies par les sociétés d'Afrique centrale. En raison du nombre des orphelins, les problèmes individuels d'intégration sociale, deviennent également une préoccupation majeure. L'écriture romanesque pose avec insistance, avec les moyens narratifs et esthétiques qui lui sont propres, la question de la place des orphelins dans l'ordre social. Toutes les ressources d'un imaginaire narratif sous-jacent (enfants-sorciers, enfants des la rue, enfants-soldat, etc.) sont convoquées pour alimenter le débat. Il s'agira d'étudier comment la figuration narrative ce personnage engage un type d'écriture liée à la critique des institutions étatiques. Cette problématique soulève un nombre d'interrogations portant sur le lien entre le récit et les modèles d'organisation sociopolitique en Afrique centrale. Les sociétés africaines se racontent et se régulent par le roman et le personnage de l'orphelin est un acteur décisif dans Johnny chien méchant, L'enfant aux larmes de sang, Allah n'est pas obligé, Et Dieu seul sait comment je dors, Les Larmes de Tsiana, Tarmac des hirondelles et Histoire d'un enfant trouvé.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00968888 |
Date | 02 December 2013 |
Creators | Gnangui, Judicaël |
Publisher | Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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