Les médias communautaires constituent bien un phénomène de notre époque. Leur création est récente. Ce phénomène est une conséquence d’un déficit en information concernant les pays d’origine des immigrés. Au nombre de ces médias communautaires, il y a les médias de la diaspora congolaise. Ces médias évoluent à l’ombre des médias « traditionnels ». Mais en les observant, on remarque malheureusement qu’ils ont, à quelques exceptions près, une existence précaire. Cette précarité ne leur permet pas de jouer leur rôle de véhiculer les messages horizontalement et verticalement. Les raisons de ce « rendez-vous manqué » sont diverses. Elles vont de la production à la réception de ce produit médiatique ainsi que de l’environnement dans lequel il évolue. Tout en souscrivant entièrement à la théorie de la réception active dont la parfaite illustration est, dans notre recherche, cette désaffection volontaire du public, nous reconnaissons aussi que dans une situation de pénurie et/ou de précarité, la presse a tendance à fonctionner avec l’élite dont elle rapporte les nouvelles. Dans cette situation, les organes de presse, dans ce cas les médias communautaires n’atteignent pas la masse malgré qu’ils se veulent des moyens de communication de masse. La culture du public influant sur sa consommation, cette presse ainsi élitiste finit par se couper de la masse. On assiste à la formation des ghettos marqués par la sous-consommation des médias à l’ombre de sociétés de grandes civilisations où on connaît la surconsommation médiatique. / Pas de résumé en anglais
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011PA020093 |
Date | 12 December 2011 |
Creators | Ilunga Kasambay, Casimir |
Contributors | Paris 2, Balle, Francis |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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