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Étude des mécanismes responsables des effets bénéfiques de la diète Méditerranéenne, avec et sans perte de poids, chez des hommes avec le syndrome métabolique

Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Le syndrome métabolique (SMet) est un ensemble de perturbations métaboliques qui prédisposent au développement des maladies cardiovasculaires (MCV). De plus en plus d’évidences suggèrent que l’adhésion à la diète méditerranéenne (DietMed) améliore plusieurs composantes du SMet et diminue l’incidence des événements cardiovasculaires. Toutefois, on ne sait pas encore pourquoi la DietMed diminue le risque de MCV et quels en sont les mécanismes. De plus, l’adhésion à la DietMed dans les études est souvent associée à une perte de poids ce qui est un facteur confondant majeur. Jusqu’à présent, l’impact de la DietMed seule, c’est-à-dire sans perte de poids, sur les principales composantes du SMet demeure inconnu. Cette thèse présente les résultats d’une étude dont l’objectif était d’étudier les mécanismes par lesquels la DietMed, avec et sans perte de poids, diminue le risque de MCV chez des hommes avec le SMet. Plusieurs composantes du métabolisme ont été étudiées afin d’être en mesure de déterminer les mécanismes responsables des effets de la DietMed. Dans l’ensemble, les résultats de cette étude ont révélé que la DietMed, même en absence de perte de poids, module de façon favorable le métabolisme des lipides mis à part celui des HDL (high-density lipoprotein) chez les hommes avec le SMet. La DietMed a mené à une diminution des concentrations plasmatiques de LDL-apoB (low-density lipoprotein-apolipoproteinB), laquelle était attribuable à une augmentation de la clairance des particules de LDL. La DietMed sans perte de poids a également permis de diminuer la proportion des LDL petites et denses et les concentrations plasmatiques de la protéine C-réactive. Toutefois, la DietMed sans perte de poids n’a pas eu d’effet bénéfique sur les adipokines et les cytokines pro-inflammatoires originant du tissu adipeux, de même que sur les molécules d’adhésion cellulaire ; la perte de poids est nécessaire pour améliorer ces composantes. Donc, l’effet bénéfique de la DietMed sur le risque de MCV est surtout attribuable à une amélioration du métabolisme de l’apoB et de l’inflammation systémique et ce, indépendamment de la perte de poids. De façon générale, la perte de poids entraîne peu d’effets additionnels sur le métabolisme des lipides à part celui des HDL. / Metabolic syndrome (MetS) is a cluster of metabolic perturbations that predisposes to the development of cardiovascular disease (CVD). Scientific evidence increasingly suggests that adherence to the Mediterranean diet (MedDiet) improves several components of MetS and decreases the incidence of cardiovascular events. However, it is unclear why the MedDiet reduces the risk of CVD and what are the mechanisms underlying this beneficial effect. Moreover, studies have shown that adherence to the MedDiet is associated with weight loss which is a major confounding factor. So far, the impact of the MedDiet per se, i.e. without weight loss, on the main components of MetS is unknown. This thesis presents study results for which the main objective was to investigate the mechanisms by which the MedDiet, with and without weight loss, reduces the risk of CVD in men with MetS. Several components of the metabolism were studied in order to determine the mechanisms underlying the favorable impact of the MedDiet on features of MetS. The extent to which body weight reduction maximizes the impact of the MedDiet on these CVD risk factors was also studied. Altogether, data from this study revealed that consumption of the MedDiet, even without weight loss, beneficially modified lipid metabolism except for HDL (high-density lipoprotein) in men with MetS. The MedDiet led to a reduction in plasma LDL-apoB (low-density lipoprotein-apolipoprotein B) concentrations, which was mainly attributable to an increase in the clearance rate of LDL particles. The MedDiet without weight loss was also associated with reductions in the proportion of small, dense LDL particles and plasma concentrations of C-reactive protein. However, the MedDiet without weight loss had no beneficial effect on adipokines and pro-inflammatory cytokines derived from adipose tissue as well as concentrations of cell adhesion molecules; weight loss is required to improve these components of MetS. Thus, the beneficial effect of the MedDiet, irrespective of weight loss, on CVD risk is mainly due to an improvement in apoB metabolism and a lower systemic inflammation. Overall, weight loss has little additional impact on lipid metabolism except that of HDL particles.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/24659
Date19 April 2018
CreatorsRichard, Caroline
ContributorsLamarche, Benoît, Couture, Patrick
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (365 pages), application/pdf
CoverageMéditerranée, Région de la
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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