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Toryism reconstructed : the relationship between T.C. Haliburton's The Clockmaker and Canadian Imperialists

Utilisant « The Clockmaker » de Thomas Chandler Haliburton, cette étude examine
comment la littérature informe notre compréhension du passé et les idées du présent. Ceci est une
analyse des façons que le conservatisme de certains « Impérialistes canadiens » du XIXe siècle
(Stephen Leacock, G.M. Grant, Andrew Macphail), des idéologues imaginant un rôle plus
important pour le Canada au sein de l'Empire britannique, était influencé par celui présenté dans
«The Clockmaker». Ce travail propose que l’ouvrage, problématique aujourd’hui, est tout de
même important à analyser pour sa popularité et son influence dans le passé, ainsi que pour avoir
contribué à faire revivre – grâce à sa rhétorique satirique, ses caricatures, et un style politisé – un
conservatisme mourant que les Impérialistes ont ensuite adoptés. Cela a permis aux Impérialistes
de développer une vision du Canada conforme à leur époque tout en s'appuyant sur un élément
conservateur avec un fondement établi.
« The Clockmaker » présente plusieurs idées similaires à celles des Impérialistes: une forte
association britannique, de l’anti-américanisme, une plus grande influence du Dominion, etc.
Conséquemment, il n'est guère surprenant que Grant lui-même ait noté l'influence de Haliburton
sur la conception canadienne de l’impérialisme de lui et ses confrères. Étudiant les valeurs de
Haliburton, leur expression dans « The Clockmaker », et comment les Impérialistes reflètent les
idées et la rhétorique du roman, cette étude crée une continuité entre « The Clockmaker » et ces
nationalistes qui ont cherchés une légitimité dans le passé en imaginant les traditions d'un jeune
pays. L’étude examine la manière dont la littérature, au-delà d'être modélisée par son présent,
devient l'histoire hautement-interprétable qui l’informe. / Using Thomas Chandler Haliburton’s The Clockmaker, this work examines how literature
informs understandings of the past and ideas of the present. This is an analysis of how the Toryism
of certain late 19th-century Canadian Imperialists (Stephen Leacock, G.M. Grant, and Andrew
Macphail) was influenced by The Clockmaker. These Imperialists were ideologues who imagined
a greater role for Canada within the British Empire. The contention is that Haliburton’s work,
although highly problematic today, is nonetheless important to analyze for the popularity and
influence it had at other historical moments, and specifically for the ways it helped revive – through
satirical rhetoric, caricatures, and politically-charged writing – a dying form of Toryism that the
Imperialists adopted into their thought in multiple ways. This allowed the Canadian Imperialists
to develop a vision of Canada in-line with the times while relying on an element of Tory culture
that had a sound historical background.
The Clockmaker expounds similar ideas to those of the Imperialists: strong British ties,
anti-Americanism, an added socio-political weight to the Dominion, etc. It is hardly surprising,
then, that Grant himself noted Haliburton’s influence on him and his fellow thinkers’ conceptual
framing of imperialism in Canada. Studying Haliburton’s values, their expression in The
Clockmaker, and the way the Imperialists’ works reflect the ideas and rhetorical tools of the novel,
this study creates a continuity between The Clockmaker and those nationalists who sought
legitimacy in the past when imagining the traditions of a fledgling country. This study examines
how literature, beyond being modeled by its present, becomes the highly-interpretable history that
informs said present.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/25448
Date12 1900
CreatorsAura, Patrick
ContributorsMoyes, Lianne
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageEnglish
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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