Ce travail de thèse interroge, à partir d'une enquête compréhensive, les modes de vie des pavillonnaires toulousains et plus particulièrement ceux dont l'installation s'avère fortement contrainte par les conditions du marché immobilier et foncier. Si l'espace périurbain demeure le lieu de vie des couches moyennes, il s'est socialement diversifié, en particulier sous l'effet de la diffusion de l'accession sociale. Alors que pour bon nombre de périurbains, vivre en maison individuelle en périurbain correspond à une volonté de maîtrise de son environnement, pour les familles modestes rencontrées, l'acquisition d'un pavillon et sa localisation sont bien loin d'y répondre et nécessite une très forte mobilisation. Le décalage est grand entre la promesse d'une tranquillité et de bonnes relations sociales qui sous-tend l'accession à la maison individuelle en périurbain et le vécu de certains ménages fragilisés économiquement qui se sentent « captifs ». Ce questionnement autour de l'habiter, montre les limites d'un modèle très prégnant dans la société française, celui de la maison individuelle en périurbain.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00012157 |
Date | 14 April 2005 |
Creators | Rougé, Lionel |
Publisher | Université Toulouse le Mirail - Toulouse II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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