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Clinical severity and familial risk in mood disorders

Background: Major depressive disorder (MDD) and bipolar disorder (BP) are highly prevalent illnesses that cause substantial burden in the affected individual, their families, and society at large. These consequences underline the importance of etiological research in order to develop superior measures of both prevention and treatment. Although family history is the most consistently replicated risk factor for mood disorders, minimal efforts have been made to outline differences in sociodemographic and clinical characteristics between patients with familial and non-familial forms of these disorders. Moreover, despite the lack of conclusive findings in genome-wide association and linkage studies regarding the particular genes involved in mood disorder etiology, investigators have not yet examined the significance of familial exposure to psychiatrically ill relatives in influencing their onset and course. Methods: Subjects were 378 outpatients with a current DSM-IV diagnosis of MDD (N=139) or BP (N=239). Retrospective chart reviews were conducted in order to examine differences in sociodemographic and clinical characteristics between subjects with and without physician-reported family history. Patient-reported family history was used to compare subjects on a number of self-reported familial exposure variables. Associations between these variables and clinical characteristics were also examined. Results: Mood disorder subjects with physician-reported family history were primarily Canadian born and English speaking, and subjects without such a history were mostly unemployed. In terms of clinical characteristics, BP subjects with physician-reported family history sought psychiatric assistance at a younger age and MDD subjects without such a history were hospitalized more often. Consistent with prior research, BP subjects demonstrated more familial loading of both BP and schizophrenia/psychosis compared to MDD subjects. Furthermore, a family history of schizophrenia/psychosis and drug problems were associated with more frequent hospitalizations. Finally, a family history of drug and alcohol problems as well as living with two or more acutely ill family members, were associated with more lifetime suicide attempts. Conclusions: Family history undeniably plays an instrumental role in both the onset and clinical presentation of mood disorders. Our results particularly emphasize the significance of familial exposures and their ability to operate as risk factors, combined with underlying genetic susceptibility, to produce more severe and impairing cases of these disorders. Clinicians should carefully examine each patient's family history status since it may add value to risk assessments for outcomes like suicide attempts and hospitalizations. / Contexte: Le trouble dépressif majeur (TDM) et le trouble bipolaire (TB) sont des maladies très répandues qui causent le fardeau substantiel dans la personne touchée, leurs familles, et dans la société en général. Ces conséquences soulignent l'importance de la recherche étiologique dans le but d'élaborer des mesures supérieures à la fois de prévention et de traitement. Bien que les antécédents familiaux est le facteur de risque le plus constamment répliqué pour les troubles de l'humeur, des efforts minimes ont été apporté à décrire les différences dans les caractéristiques sociodémographiques et cliniques entre les patients avec des formes familiales et non familiales de ces troubles. Par ailleurs, malgré l'absence de résultats convaincant dans les études d'association pangénomique et les études de liaison concernant les gènes impliqués dans l'étiologie des troubles de l'humeur, les enquêteurs n'ont pas encore examiné l'importance de l'exposition aux membres de la famille souffrant d'une maladie mentale en influençant l'apparition et l'évolution des troubles de l'humeur. Méthodes: Les sujets inclus 378 patients à l'externe avec un diagnostic DSM-IV de la TDM (N=139) ou TB (N=239). Examens rétrospectifs des dossiers ont été menées afin d'examiner les différences dans les caractéristiques sociodémographiques et cliniques entre les sujets avec et sans des antécédents familiaux rapportés par un médecin. Les antécédents familiaux rapportés par le patient ont été utilisés pour comparer des sujets sur plusieurs variables auto-déclarées sur l'exposition aux membres de la famille touchée. Les associations entre ces variables et les caractéristiques cliniques ont également été examinées.Résultats: Les sujets avec un trouble de l'humeur ayant des antécédents familiaux rapportés par un médecin étaient principalement anglais et née au Canada, et les sujets sans une telle histoire étaient pour la plupart au chômage. En termes de caractéristiques cliniques, les sujets avec des antécédents familiaux de TB rapportés par un médecin a demandé l'assistance psychiatrique à un plus jeune âge et les sujets avec un TDM sans une telle histoire ont été hospitalisés plus souvent. En ligne avec la recherche précédente, les sujets avec un TB ont démontré plus de membres de la famille touchée avec soit un TB ou bien de la schizophrénie/psychose par rapport aux sujets de TDM. De plus, des antécédents familiaux de schizophrénie/psychose et de problèmes de drogue ont été associés à des hospitalisations plus fréquentes. Enfin, des antécédents familiaux de problèmes de drogue et d'alcool ainsi que de vivre avec deux ou plusieurs membres de la famille gravement malades, ont été associés à plus de tentatives de suicide à vie. Conclusions: Les antécédents familiaux jouent indéniablement un rôle instrumental dans l'apparition et à la présentation clinique des troubles de l'humeur. Nos résultats met un accent particulier sur l'importance de l'exposition aux antécédents familiaux et leur capacité à fonctionner comme facteurs de risque, en combinaison d'une sous-jacente susceptibilité génétique, pour produire des cas plus graves et débilitantes de ces troubles. Les cliniciens devraient examiner soigneusement les antécédents familiaux de chaque patient, car cela peut ajouter de la valeur aux évaluations de risque pour les tentatives de suicide et les hospitalisations.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.110606
Date January 2012
CreatorsDoran, Pamela
ContributorsNancy Low (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Science (Department of Psychiatry)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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