Un des mythes de la politique étrangère canadienne veut que plus le pays déploie de Casques bleus dans le cadre d'opérations de paix, plus il jouit d'une influence tangible auprès des autres États. Cette rhétorique, pratiquement calquée de l'approche fonctionnaliste, persiste depuis la création des Nations unies, en dépit des multiples changements de gouvernements. L'objectif de ce mémoire est donc de vérifier si ce raisonnement est justifié, et que le pays se voit véritablement octroyer une influence quelconque émanant de sa participation aux missions multilatérales. Trois cas sont étudiés, soit la Force d'urgence des Nations Unies (FUNU), la Force de protection des Nations Unies dans les Balkans (FORPRONU) et la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS). L'analyse des trois opérations sélectionnées ne permet pas de corroborer la thèse des élites politiques canadiennes, ni de l'infirmer catégoriquement. Elle permet néanmoins de douter de l'efficacité de l'argumentaire ; plusieurs éléments le remettent d'ailleurs en question.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.3178 |
Date | January 2006 |
Creators | Létourneau, Charles |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/3178/ |
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