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La violence familiale aux limites des pratiques institutionnelles : les enjeux cliniques du traumatisme

Cette recherche émane d’une réflexion sur la pratique clinique et institutionnelle et a trois objets d’étude ; la maltraitance familiale, le traumatisme et l’institution. Elle questionne leur articulation au regard d’un vecteur commun : la violence. Elle se situe dans le contexte institutionnel d’évaluation des situations de maltraitance familiale et cherche à appréhender les discours et les pratiques des institutions confrontées à la mise en scène de la violence dont un tiers se trouve victime. L’hypothèse générale soutient l’existence d’un lien entre maltraitance familiale et violence institutionnelle. Le dispositif de recherche est envisagé à partir de la prise en charge développée par les institutions du système de la protection de l’enfance. L’analyse qualitative des données est réalisée à partir de la méthode des cas et de l’observation systématique des événements et des individus en situation (Pedinielli et Fernandez, 2007 ; Marty, 2009). Cette recherche met en discussion la problématique de la violence dans l’institution, envisagée dans sa relation avec l’emprise (Ferrant, 2006). Elle articule sa réflexion sur les effets désubjectivants de la prise en charge des familles marquées par la violence du lien (Houssier, 2002). Elle questionne la place de l’agir envisagé comme une manifestation du vécu traumatique et les risques qu’il comporte dans l’inscription d’un processus de répétition et de destruction de sens (Penot, 2001 ; Bokanowski, 2005). Elle répond à la mise en évidence d’un impact traumatique sur les institutions et articule sa réflexion autour de son influence sur la qualité de la prise en charge. Parallèlement, elle discute de la fonction d’exclusivité du dispositif de la protection de l’enfance dans les pratiques institutionnelles, au détriment de la culture du réseau. / This research is based on a study on clinical and institutional practices and focuses on three points; domestic violence (family abuse), trauma, the institution; it is meant to analyse their common point: violence. It is part of the institutional context family abuse. It studies the discourse and practices of institutions confronted with violence. The general hypothesis supports the idea that there is a link between domestic violence and violence within the institution. There are two aspects in this research; one clear specific institution: “Centre Maternel” (Mother Care institution), responsible for the taking into charge of the family so to avoid a child placement procedure and institutions for the protection of children as part of a clinical process. The qualitative analysis of the data relies on the methodology of situations and systematical observation of events and individuals in situation. (Pedinielli, Fernandez, 2007; Marty, 2009). This research raises the questions of violence within the institution itself and its close relationship with the family situation (Ferrant, 2006). It links up with the effects of the de-subjectivation while taking in charge of the family (Houssier, 2006). It questions the place of action seen as a sign of the traumatic experience and the risks incurred in the process of repetition which leads to a gradual loss of significance (Penot, 2001; Bokanowski, 2005). It shows the obvious impact on institutions and its influence on the quality of the taking into charge of the institution. Broadly speaking, it raises the question of the child protection system, underlining its function of exclusivity as regards institutional to the detriment of the network.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011AIX10160
Date28 November 2011
CreatorsAttard, Céline
ContributorsAix-Marseille 1, Pedinielli, Jean-Louis
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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