Le théâtre, surtout depuis les années 1970, tend à redéfinir les rôles dévolus à ses artisans. Le Québec ne fait pas exception, et le présent mémoire s'intéresse à l'auteur dramatique qui, suite à l'apparition des collectifs de création, a vu son rôle remis en question et décentralisé. La scène se déclarait soudainement apte à pallier le manque de texte, amenant ainsi la théâtralité à se chercher ailleurs que dans l'écriture dramatique. Or, nous assistons depuis quelques années à un retour de l'auteur au sein des collectifs de création qui font de plus en plus appel à lui et l'invite en salle de répétition. C'est de cet auteur dont il sera question; cet auteur invité à fréquenter la création collective et l'improvisation, qui a dû réinventer sa façon de travailler. Nous proposons deux cas de figure rendant compte de deux types de pratiques. D'abord Michel Nadeau, metteur en scène et auteur s'étant servi de la création collective pour l'écriture de la pièce BUREAUtopsie; puis Daniel Meilleur et Normand Canac-Marquis, qui ont tous deux travaillé sur Mémoire Vive, le premier ayant fait appel à l'autre après plus d'un an d'atelier de création. La réflexion, fondée sur les entretiens réalisés auprès des trois créateurs, fera état d'un auteur dramatique devant faire preuve de souplesse mais surtout, devant se réinventer selon chaque contexte de création.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23075 |
Date | 18 April 2018 |
Creators | Vaillancourt-Léonard, Sophie |
Contributors | Hébert, Chantal |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | vii, 86 f., application/pdf |
Coverage | Québec (Province), 21e siècle |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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