En 1997, le gouvernement du PRI au Mexique lance PROGRESA, un programme d'aide financière aux familles pauvres vivant en milieu rural. Du fait des contraintes budgétaires et organisationnelles, toutes les localités admissibles ne pouvaient être incorporées avant l'élection présidentielle de juillet 2000. Un indice de marginalité devait déterminer l'ordre d'incorporation. Après estimation d'un modèle de durée, nous trouvons que le taux de vote pour le PRI et le taux de participation à l'élection législative de 1997 ont un effet négatif et significatif sur la durée avant l'incorporation d'une localité. L'ampleur de cet effet reste cependant assez faible. L'augmentation du vote pour le PRI d'un écart-type diminue la durée moyenne de moins de 3%, alors que l'augmentation du taux de participation d'un écart-type diminue la durée moyenne de moins de 4%. En prenant les critères d'éligibilité comme acquis, la présence d'une forte opposition au Parlement fédéral dans la période 1997-2000 semble avoir permis une expansion équitable du programme.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/21164 |
Date | 16 April 2018 |
Creators | Msaid, Youcef |
Contributors | Dellis, Arnaud, Djebbari, Habiba |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iv, 44 f., application/pdf |
Coverage | Mexique, 1988-2000 |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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