Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi. / Cette étude établit le statut d’infixe de l’emprunt fuckin’ en français québécois parlé à Montréal. L’infixation de fuckin’ est un phénomène bien connu en anglais, mais qui n’a fait l’objet d’aucune étude approfondie en français du Québec jusqu’à maintenant. Une analyse de 1200 tweets du français parlé à Montréal et de près de 1000 tweets de l’anglais a permis de décrire et de quantifier les usages de fuckin’ pour la zone géographique à l’étude. Cette analyse révèle que la grammaticalisation de fuckin’ est en cours en français parlé à Montréal et que les usages morphologiques de fuckin’ ont bel et bien intégré cette variété de français. Pour mieux explorer le phénomène en question en synchronie, cette contribution compare les usages de fuckin’ en français avec ses usages en anglais. La comparaison des deux corpus de tweets indique que l’infixation n’est pas plus ancrée dans l’usage en anglais qu’en français et que le statut de l’infixation est similaire dans les deux langues, du moins à Montréal. Il semble cependant que le processus d’infixation diffère, entre autres en raison de la structure accentuelle différente de l’anglais et du français.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/39091 |
Date | 05 April 2024 |
Creators | Tremblay, Alice |
Contributors | Baronian, Luc |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (viii, 87 pages), application/pdf |
Coverage | Québec (Province) -- Montréal |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0023 seconds