La thèse s'articule autour du fonctionnement souvent spécifique des emprunts à l'arabe sur les plans phonétique et morphologique en Shingazidja, variété du comorien parlée sur l'île de Grande-Comore (Ngazidja). Selon le conditionnement phonétique dominant, les occlusives apparaissent à l'initiale lexicale et dans les complexes prénasalisés, les non-occlusives à l'intervocalique. <br />Du fait du prestige de l'arabe, nombre de termes d'origine arabe dans cette langue tendent à ne pas suivre ce conditionnement, qui impliquerait une modification de leur prononciation.<br />Cela a modifié l'équilibre phonologique de la langue, contribuant à la phonologisation de variantes positionnelles. <br />La forme même des emprunts suggère ainsi plusieurs couches, certains ayant été adaptés alors que d'autres résistèrent.<br /><br />La thèse est illustré par un dictionnaire shingazidja-français à entrée étymologique d'env. 6000 entrées.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00131147 |
Date | 21 March 1988 |
Creators | Lafon, Michel |
Publisher | Institut National des Langues et Civilisations Orientales- INALCO PARIS - LANGUES O' |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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