Ce mémoire étudie la façon dont Herman Melville élève la baleine blanche au rang d'une Idée platonicienne, faisant d'elle la métaphore de la mort. Sous le prisme du Phédon de Platon et de La mort de Jankélévitch, nous analysons le roman comme une allégorie, longue réflexion sur le rôle de la littérature et de la mémoire pour parvenir à transcender la mort. Si Achab est condamné dès le début à errer sur l'océan dans une quête métaphysique à la recherche de la Vérité, c'est finalement Ishmael qui, en devenant narrateur, parvient à survire au désastre. Unique rescapé, c'est parce qu'il a côtoyé la mort de près qu'il peut la faire entrer dans le récit et ainsi raconter l'inénarrable.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/73671 |
Date | 13 December 2023 |
Creators | Sainson, Camille |
Contributors | De Koninck, Thomas, Fortier, Anne-Marie |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (iv, 114 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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