Les statistiques de mortalité permettent à l'OMS de mesurer l'ampleur des problèmes de santé dans les pays. Leur fiabilité est fonction de la qualité du certificat de décès. Il ressort que plus de 25% des données des pays Africains ne sont pas utilisables. La principale raison de ce déficit d'information serait la non-performance des systèmes et outils d'enregistrement des données. Notre travail avait pour objectif d'étudier un modèle d'enregistrement des décès qui tienne compte à la fois des normes de l'OMS et des réalités de l'Afrique. Nous avons cherché à savoir comment la certification des causes de décès pouvait améliorer la production des statistiques de mortalité en Afrique. Comme méthodologie, nous avons utilisé une recherche interventionnelle combinée à une démarche projet et à une approche épidémiologique. L'étude a eu comme résultat la conception et l'implémentation d'un modèle à trois scénarii de déploiement en fonction du niveau d'équipement des établissements de soins en TIC et en personnel qualifié. Le système a été validé et implémenté au CHU de Bobo Dioulasso. Les acteurs ont été formés et le dispositif fonctionne depuis le 1er janvier 2014. Une première évaluation du modèle a été réalisée après trois mois de fonctionnement. La mise en place d'un comité de suivi et d'un plan annuel de formation, l'implication du Ministère de la santé et de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé, l'assistance technique de la Direction Générale de la Modernisation de l'Etat Civil et du CepiDc (France) sont des éléments d'appropriation, de pérennisation et d'espoir. Cependant, l'enregistrement des décès survenus hors des hôpitaux reste un autre défi à relever. / Mortality statistics are basic data the WHO employs to measure health problems in different countries. However, their reliability depends on the quality of death data collected by different doctors. It appears, however, that over 25% African data are of no use because they are not available on time or lack quality. The main reason for this lack of information could be the nonperformance of data logging systems and tools. Our work aimed at investigating a death registration model taking into account both WHO's standards and the realities of Africa. We tried to understand if certification of death causes could improve mortality statistics production in Africa. Our methodology was based on a combination of interventional research, project process, and an epidemiological approach. The study resulted in the design and implementation of a three scenarios model, depending on ICT equipment and qualified staff level of health care facilities. The system has been validated and implemented in the University Hospital of Bobo Dioulasso. All the actors were trained and the device operates since January 1st, 2014, after the training of the actors. A first evaluation of the model was performed after three months of operation. The establishment of a monitoring committee and of an annual training plan, the involvement of the Ministry of Health and of the West African Health Organization, the technical assistance of CepiDc (France) and of the General Directorate for Modernization of Civil Status, are elements of appropriation, sustainability and hope. However, deaths registration outside hospitals remains an active challenge.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014AIXM5085 |
Date | 19 December 2014 |
Creators | Barro, Golo Seydou |
Contributors | Aix-Marseille, Staccini, Pascal |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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