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La procrastination académique aux études supérieures : le rôle de l'étudiant et du directeur de recherche

Des statistiques récentes du Ministère de l'Éducation du Québec révèlent que la durée des études aux cycles supérieurs a augmenté considérablement (Indicateurs de l'éducation, 2000). Un facteur pouvant contribuer au prolongement des études graduées est la procrastination académique (Muszynski & Akamatsu, 1991). Le but de cette étude est de vérifier un modèle de la procrastination académique d'étudiants à la maîtrise. Au total, 109 étudiants à la maîtrise et 57 directeurs de recherche ont participé à cette étude. Les résultats de l'analyse acheminatoire ont démontré que plus la disposition générale à la procrastination (trait de personnalité) est élevée et moins les croyances du directeur de recherche à l'égard de son étudiant sont positives, moins les évaluations réfléchies de l'étudiant sont positives. En retour, moins les évaluations réfléchies sont positives, plus l'étudiant démontre un déficit d'autorégulation académique. Finalement, plus le déficit d'autorégulation académique est important, plus l'étudiant a tendance à faire de la procrastination académique. Les résultats sont discutés à la lumière des évaluations réfléchies de l'étudiant (Jussim, Soffin, Brown, & Ley, 1992) et des croyances du directeur de recherche (Jussim, 1989).

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/51152
Date19 February 2021
CreatorsGauthier, Lysanne E.
ContributorsGuay, Frédéric, Sénécal, Caroline
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Formatvi, 71 feuillets, application/pdf
CoverageQuébec (Province)
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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