Au printemps 2012, les journalistes québécois ont largement traité du mouvement étudiant contre la hausse des droits de scolarité. Considérant la façon péjorative dont les journalistes traitent habituellement les mouvements sociaux, nous avons voulu savoir comment certains aspects du « printemps érable » avait été couvert et quelles logiques avaient influencé en amont ce traitement. Nous avons analysé le contenu des nouvelles traitant des « manifestations du 22 » et nous nous sommes entretenus avec une partie des journalistes ayant signé ces textes. Ce faisant, nous avons constaté que (a) ces évènements n'ont pas fait l'objet d'un traitement journalistique dépréciatif et (b) les logiques individuelles, des routines journalistiques, organisationnelles, extramédias et idéologiques ont influencé le processus de fabrication de ces nouvelles. Nous pensons, en toute modestie, avoir contribué à l’avancement des connaissances en sociologie du journalisme, tout en améliorant la compréhension de la dimension médiatique du « printemps érable ».
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/32105 |
Date | January 2015 |
Creators | Cléroux, Sonia |
Contributors | Bonneville, Luc |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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