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Effet de la protéine de morue sur la régénération musculaire consécutive à une blessure chez le rat

Cette thèse visait à déterminer les effets de la protéine de morue sur la régénération post-blessure du muscle squelettique chez le rat. Nous avons observé que la croissance et la récupération de la masse musculaire étaient meilleures lorsque les animaux consommaient de la protéine de morue, conduisant à une augmentation de l’aire des fibres musculaires comparée à la caséine. Ces effets bénéfiques de la protéine de morue étaient accompagnés d’un niveau plus élevé de myogénine et d’une réduction de noyaux centraux et de l’espace interstitiel. Plus spécifiquement, cette thèse consistait à déterminer des mécanismes et à identifier un groupe d’acides aminés présent dans la protéine de morue pouvant expliquer ses effets bénéfiques. Nos résultats ont démontré que la protéine de morue, grâce à ses niveaux élevés d’arginine, de glycine, de taurine et de lysine, a réduit la densité des macrophages pro-inflammatoire (ED1+) et le niveau de COX-2 tandis qu’elle a augmenté la densité des macrophages anti-inflammatoires (ED2+) comparée à la caséine. Cependant, cette réponse anti-inflammatoire ne pouvait expliquer que partiellement l’effet positif de la protéine de morue. En effet, l’ajout d’arginine, de glycine, de taurine et de lysine à la caséine, bien que simulant adéquatement l’effet anti-inflammatoire, reproduisait en partie seulement la croissance et la régénération musculaire accrues observées avec la protéine de morue. De plus, nous avons observé que la protéine de morue diminuait le niveau de MuRF1 à la phase inflammatoire, indiquant une réduction de dégradation des protéines musculaires comparée à la caséine. La protéine de morue pourrait avoir aussi favorisé la protéosynthèse musculaire lors de la phase avancée du processus puisque les niveaux de phospho-Akt-Ser473 étaient augmentés. Par ailleurs, les effets hypertrophiques et anti-cataboliques de la protéine de morue n’étaient que partiellement expliqués par ses niveaux élevés d’arginine, de glycine, de taurine et de lysine. En conclusion, les effets anti-inflammatoires de la protéine de morue sont attribués à ses niveaux élevés d’arginine, de glycine, de taurine et de lysine alors que ces acides aminés contribuent partiellement aux effets bénéfiques observés avec la protéine de morue sur la récupération de la masse musculaire. Ces données pourront servir de tremplin vers des traitements nutritionnels efficaces pour optimiser la régénération musculaire post-blessure. / The overall aim of this thesis was to study the effects of cod protein on regeneration of skeletal muscle following injury in rats. We observed that recovery of muscle mass and/or growth were higher in animals consuming the cod protein regimen, leading to larger fiber size compared with those consuming the casein diet. The beneficial effects of cod protein on muscle regeneration were also shown by higher level of myogenin, lower number of centrally-nucleated fibers and reduced interstitial space. Specifically, the current thesis was designed to identify which specific amino acids in cod protein could underly its impact on muscle repair and to investigate the pathways supporting these effects. Our results showed that cod protein reduced the density of pro-inflammatory macrophages (ED1+) and the level of COX-2 while increasing the density of anti-inflammatory macrophages (ED2+) compared to casein, due to its high levels of arginine, glycine, taurine and lysine. However, this anti-inflammatory action could only partially explain the positive effect seen with cod protein on muscle recovery because the addition of arginine, glycine, taurine and lysine to casein, although it closely mimicked the anti-inflammatory effect of cod protein, did not support muscle growth and regeneration as did cod protein. When examining the IGF1-Akt/PKB signaling during the recovery period, we observed that cod protein decreased the level of MuRF1 early after the injury, indicating a reduced muscle protein degradation compared to casein. Data also suggest that cod protein might have increased muscle protein synthesis during the later phase of the recovery process based on an increased phospho-Akt-Ser473. Hypertrophic and anti-catabolic effects exerted by cod protein were only partially driven by its high levels of arginine, glycine, taurine and lysine. Through this work in rats, we have demonstrated that while the beneficial effects of consuming cod protein on inflammation are driven by its high levels of arginine, glycine, taurine and lysine, these amino acids only partly contribute to the effect seen with cod protein on muscle mass recovery following injury. These data could help elaborate more efficient nutritional strategies in order to optimize muscle recovery after injury.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/25208
Date20 April 2018
CreatorsDort, Junio
ContributorsCôté, Claude H., Jacques, Hélène
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (xxvi, 203 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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