A l'ère de l'économie de la connaissance, les musées se tournent vers la numérisation et les technologies de l'information et de la communication afin de rendre accessible leur collection en ligne. Cette nouvelle pratique que nous nommons cybermuséologie permetelle de protéger et de diffuser de façon novatrice le patrimoine immatériel, c'est-à-dire l'héritage culturel? Comparable à la connaissance tacite, la transmission des savoirs culturels fait face aux problèmes de reproduction et de codification. Une démarche exploratoire nous a permis d'approfondir ce nouveau phénomène du point de vue de la diffusion. Ainsi, la triangulation des résultats de l'observation des sites Internet de deux musées canadiens d'envergure internationale, d'entrevues avec leur responsable respectif et d'une entrevue avec le directeur d'une entreprise de conception privée oeuvrant dans le domaine s'est révélée des plus pertinentes. La cybermuséologie permet en effet le transfert de certains savoirs et de savoir-faire, mais d'une façon limitée. Toutefois, plusieurs limites pourraient éclater grâce à l'intégration prochaine de nouvelles technologies favorisant la participation des usagers. Ce portrait de deux institutions canadiennes, nous permet de mieux comprendre ce qu'est la cybermuséologie et d'anticiper son développement.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/27526 |
Date | January 2007 |
Creators | Langlais, Dominique |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 116 p. |
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