Ce travail a pour but principal de répondre à certaines difficultés de notation rencontrées par les compositeurs. Dans un premier temps, nous nous se proposons de montrer les limites du système d’écriture musicale occidentale (SEMO) dans la notation de certains éléments de la musique et, dans un deuxième temps, de montrer les avantages qu’offre l’utilisation de l’écriture multimédia (EM). Les résultats de ce travail, obtenus à partir de six « expériences-projets de composition », montrent l’efficacité de l’EM : un ensemble de procédés qui permettent l'utilisation simultanée de plusieurs modes de représentation de l'information (tels que textes, sons, images fixes ou animées, entre autres), servant à noter un message afin de pouvoir le conserver et le transmettre du compositeur à l’interprète. Dans le cadre de la composition musicale, l’EM, telle que nous l’avons employée ici, s’est montrée efficace pour noter les éléments suivants : le timbre, des nouveaux modes de jeu, des nouvelles techniques vocales, des instructions pour l’emploi des logiciels ; et aussi l’EM s’est montrée efficace pour l’intégration des éléments suivants dans les œuvres de musique mixte : le jeu d’un musicien de tradition orale, des modes de jeu tirés des musiques de tradition orale et exécutés par un musicien de tradition écrite, une langue tonale (et l’expressivité liée aux genres de musique de tradition orale dans les œuvres écrites. À l’ensemble de notations multimédia déjà existantes et disponibles pour la composition musicale, nous ajoutons deux types de notation qui se sont révélés efficaces dans cette recherche : la notation auditive et la notation d’un savoir-faire au moyen de la vidéo. / The main goal of this work is to solve some of the difficulties that composers encounter when notating music. Firstly, we describe how the Western musical notation (WMN) is limited when attempting to write specific musical elements. Secondly, we show the possible advantages that multimedia writing (MW) could offer on the notation of such elements. To address these issues, we used MW in six “experiments/composition projects” that were conceived to answer specific notation questions. The results obtained thereof allowed us to demonstrate the efficacy of MW for overcoming current limitations in music notation. More specifically, MW constitutes a group of procedures that allows to simultaneously represent information in different ways. This information could be either text, sounds, still or moving images, among others. Such procedures can be used to note down a message to further save it and transfer it from the composer to the performer. In the context of our experimental paradigms, MW has proven to be efficient for: the notation of timber, the integration of musicians from oral tradition in mixed music works, the incorporation of instrumental techniques drawn from oral tradition music into written music, the integration of a tonal language in a music score, the notation of new instrumental and vocal techniques, the guidance at using new software, and the incorporation of expressiveness associated to music styles of oral tradition into written works. We consider that two types of notation that proved to be efficient in this research could be added to the body of already existing MW, namely auditive notation and the notation of a know-how by the means of video.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA080116 |
Date | 07 December 2016 |
Creators | Covarrubias Acosta, Sabina |
Contributors | Paris 8, Sédès, Anne |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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