Return to search

Recherche d'interacteurs de Myosine II au cours de l'intercalation cellulaire chez l'embryon de Drosophila melanogaster

Un tissu épithélial est composé de cellules polarisées, étroitement liées les unes aux autres par des jonctions adhérentes. La perte de ces jonctions adhérentes est la première étape dans le développement des cancers au niveau des tissus épithéliaux. Il est donc important de comprendre les mécanismes d’attachement inter-cellulaire. Pour étudier ces interactions, nous utilisons comme modèle l’embryon de drosophile, où une fine régulation des jonctions adhérentes est requise pour l’une des étapes précoces de développement. Durant cette étape du développement, les cellules épithéliales changent de voisines le long de l’axe antéro-postérieur sans perdre leur adhérence cellulaire. Ce processus d’intercalation cellulaire est dû au recrutement polarisé du moteur moléculaire Myosine II au niveau des jonctions qui se désassemblent. Il a été mis en évidence qu’au cours de ce processus la perte de fonction de la voie JAK/STAT perturbe la localisation de la Myosine II. Au cours de ma thèse, j’ai réalisé un crible génétique dans un contexte mutant pour le ligand de la voie JAK/STAT pour me permettre d’identifier des interacteurs potentiellement impliqués dans le contrôle spatial de Myosine II. J’ai pu mettre en évidence plusieurs gènes pouvant être impliqués dans cette intercalation. Parmi ces candidats, je me suis focalisée sur celui montrant le plus fort phénotype : le gène CG13992. La caractérisation de ce gène a fut la seconde étape de mon travail de thèse (car seules les séquences nucléotidiques et protéiques étaient connues). Les résultats obtenus ont permis de mettre en évidence l’implication de ce gène dans la localisation de la Myosine II mais ils restent à confirmer. / Epithelial tissue is composed of polarized cells, which are closely attached to each other by adherens junctions. The loss of adherens junctions is often a key step in the development of cancer in epithelial tissues. It is therefore important to understand the mechanisms of attachment between the cells. To study such epithelial plasticity, we use the Drosophila embryo as a model system, where a fine regulation of adherens junctions is required for one of the early processes of development: germ band elongation. During this process, epithelial cells change their neighbors along the anterior-posterior axis (cell cell intercalation) without loss of cell adhesion. Polarized recruitment of the molecular motor Myosin II at the junctions, that disassemble and reassemble, underlies the intercalation process. In part, intercalation relies on the normal activity of the the JAK / STAT pathway that is crucial for the spatial control of Myosin II. During my PhD, I conducted a genetic screen, in a mutant for the ligand of the JAK / STAT pathway, designed to identify second site interactors for Myosin II control. I identified several genes that appear to be involved in the intercalation process. Among these candidates, I focused on one with the strongest phenotype: the gene CG13992. The functional characterization of this gene was the second stage of my thesis (because only the nucleotide and the protein sequences were known). Preliminary results highlight the involvement of this gene in the localization of Myosin II that remain to be confirmed.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011AIX22117
Date08 December 2011
CreatorsAubry, Aurélie
ContributorsAix-Marseille 2, Lecuit, Thomas
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.0016 seconds