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Étude théorique de la substitution électrophile des polyméthylnaphtalènes par la théorie des orbitales moléculaires

Nous avons entrepris l'étude de la substitution electrophile des polyméthylnaphtalènes en utilisant différentes méthodes de la mécanique quantique. L'étude porte notamment sur trois indices de réactivité : la densité électronique (q<sub>r</sub>), l'énergie de localisation (L<sub>r</sub>) et la superdélocalisabilité (S<sub>r</sub>). Nous croyons que ces indices sont suffisamment représentatifs des trois principales approches existantes: approche statique, de localisation et de délocalisation. Dans une étude préliminaire où les indices ont été calculés à l'aide de la technique Oméga (ω = 1.4) telle que proposée par Streitwieser et où le modèle d'hétéroatome (h<sub>x</sub> = 3.0 et k<sub>c-x</sub> = 0.7) a été choisi comme modèle du groupement CH₃, les résultats ne semblent guère satisfaisants. Une étude des divers aspects du problème s'impose. Nous avons ainsi comparé la technique Oméga à la technique de Pople, Pariser et Parr, méthode la plus souvent employée dans la littérature. Les résultats indiquent que la technique Oméga avec l'inclusion de la variation de l'intégrale de résonance est parfaitement équivalente à la technique de Pople, Pariser et Parr et l'anomalie observée dans l'étude préliminaire ne semble donc pas due à la méthode de calcul. Parallèlement, nous avons observé que les indices de réactivité sauf la densité électronique sont fortement dépendants des valeurs des paramètres inductif et d'hyperconjugaison. Le choix des valeurs des paramètres doit ainsi jouer un rôle primordial dans ce genre d'études et l'anomalie observée dans l'étude préliminaire s'est avérée tout simplement un mauvaix choix des valeurs des paramètres. En ce qui concerne la représentation du groupement méthyle, le modèle d'hétéroatome, un modèle d'hyperconjugaison, semble plus commode que le modèle inductif surtout dans les calculs où intervient un modèle du complexe activé dont la structure n'est pas bien définie (le calcul de l'énergie de localisation en l'occurence). Enfin, avec un choix approprié de la méthode de calcul (technique Oméga modifiée, ω = 1.4) et de la représentation du groupement CH₃ (hétéroatome, h<sub>x</sub> = 2.0, k<sub>c-x</sub> = 0.8), les résultats indiquent que la superdélocalisabilité et l'énergie de localisation sont de bons indices de réactivité. La densité électronique, un indice purement statique, par contre, donne de mauvais résultats. Seules certaines combinaisons de ces indices statiques (q<sub>r</sub> et π<sub>r</sub><sub>r</sub>, q<sub>r</sub> et f<sub>r</sub>) dont l'interprétation revient à une certaine inclusion du réactif électrophile dans les calculs peuvent donner des comparables à ceux des deux autres indices (S<sub>r</sub> et L<sub>r</sub>) / Montréal Trigonix inc. 2018

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/33719
Date21 February 2019
CreatorsLe-Khac, Huy
ContributorsForst, Wendell
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format221 f., application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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