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Défunts, pratiques et espaces funéraires au cours du Haut-Empire dans la civitas de Forum lulli / Dead people, burial practices and funeral spaces of the civitas of Forum Iulii during the Roman Empire

Cette thèse étudie, dans toute leur complexité et leur variabilité, les pratiques funéraires au sein du territoire de Forum Iulii (commune actuelle de Fréjus), l’une des civitas de la Province de Narbonnaise définie par Auguste à la fin du Ier siècle av. n. è. Il s’inscrit sur une période chronologique longue riche en bouleversements socio-culturels (Ier s.- IVe s. de n.è.), propre à révéler l’évolution de ces pratiques et ainsi d’appréhender la relation qu’entretiennent les individus et/ou les groupes sociaux avec leurs traditions funéraires. Ce cadre spatio-temporel est également choisi pour sa cohérence et sa richesse documentaire. L’étude est basée sur une approche interdisciplinaire,entre archéologie et anthropologie biologique. Les paramètres étudiés, selon cette double perspective, participent conjointement à une lecture individuelle puis globale des sépultures et des ensembles funéraires afin de restituer les pratiques et l’influence des facteurs socio-culturels sur le traitement des morts. Le recours à ces deux disciplines garantit une compréhension optimale des systèmes de représentations sociales propres à une communauté face au décès de l’un de ses membres. L’analyse des restes osseux humains (âge au décès, sexe, état sanitaire), mais également celle des restes matériels (ensemble de dépôts associés, architecture de la sépulture, mode d’implantation traitement du corps, etc.) constituent les outils incontournables de l’archéologie de la mort qui vise alors à contribuer à une meilleure connaissance des populations antiques grâce à une approche bioculturelle. / This study aims to understand, in all their complexity and variability, the funerary practices of the territory of Forum Iulii (Fréjus), one of the civitas of the Gallia Narbonnensis, defined by Auguste at the end of the 1st century. BC. It is part of a long chronological period rich in socio-cultural upheavals (1st-4th century AD), wich reveals the evolution of these practices, and thus allow us to apprehend the relationship between individuals and / or social groups with their funerary traditions. This spatio-temporal framework is also chosen for its coherence and documentary richness. The study is based on an archaeothanatology approach, between archeology and biological anthropology. The studied parameters, considered in the both perspective, participate together in an individual, and then global reading of burials and funerary spaces in order to return practices, funerary rites, but also the influence of socio-cultural factors on the treatment of the dead corpses.The use of these two disciplines insures an optimal understanding of the social systems and religious representations specific to a community confronted with the death of one of its members. The human bones analysis (age and sex determination, health status), but also the study of the material (set of deposits, burial architecture, implantation of the tomb, body’s treatment, etc.) are the essential tools for the archeology of death, which aims to contribute to a better knowledge of ancient populations through a biocultural approach.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018AIXM0383
Date12 December 2018
CreatorsLattard, Alexia
ContributorsAix-Marseille, Sourisseau, Jean-Christophe, Schmitt, Aurore
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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