Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / La lecture demeure une activité insaisissable, aussi bien pour les théoriciens que pour ceux qui la pratiquent. Si, depuis les années 1970, un florilège d'études sur le lecteur et son exercice envahissent la scène littéraire, elles rendent rarement justice au dynamisme qui anime la lecture, surtout lorsque celle-ci est en présence de textes qui empruntent une forme d'expression aussi familière que le récit de fiction. C'est cette conception, largement répandue, que nous tentons d'amender, par le détour de la subversion qu'orchestre le roman L'Acquittement de Gaétan Soucy. Vanté par la critique pour la sobriété de son écriture, il semble engager peu d'efforts, sinon aucun, de la part du lecteur. Or, s'achevant sur un coup de théâtre imprévisible et incompréhensible, il conduit à une réflexion sur la lecture menée sur l'œuvre afin d'en retracer la méprise. Le bouleversement permet ainsi de révéler les facteurs qui ont orienté le lecteur jusqu'au point de rupture. On verra alors que la lecture d'un récit fictionnel, aussi conventionnel que soit celui-ci, est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/19099 |
Date | 12 April 2018 |
Creators | Asselin, Viviane |
Contributors | Audet, René |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | v, 110 f., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0025 seconds