Présente depuis le temps des Romains, et bien au-delà des simples «articles de Paris», la contrefaçon s’est introduite dans tous les domaines de fabrication. L’objectif de cette recherche est de déterminer quelles peuvent être les raisons et les motivations qui poussent un groupe d’immigrants à se spécialiser dans la vente de contrefaçon d’objet de luxe. Pour y répondre, nous proposons de suivre deux hypothèses. D'une part, le contexte politicoéconomique international est constitué de telle sorte qu'il favorise un groupe restreint de pays et limite en contrepartie les débouchés à bon nombre de pays en développement.
Les pays développés modulent, ou font pression sur les organisations internationales à leur image afin d'en tirer davantage de bénéfices, et souvent au détriment des pays en développement. Et d'autre part, à l'intérieur de ces populations en mouvement, certains individus font le choix (inévitable ou stratégique) de se cantonner dans un commerce de la rue, parfois illégal, comme c'est le cas de la vente d'objet de luxe contrefait.
D’un autre côté, l’adhésion d’un individu à un commerce illégal ne peut lui être totalement imposée par des forces extérieures. Ainsi, il est démontré dans ce travail, que la vente de contrefaçon répond aux particularités et aux exigences de certains individus: statut d’immigrants illégaux, peu ou pas d’expérience de travail compatible avec le pays d’accueil, travail sans contraintes d’horaire, travail à l’extérieur et, surtout, favorisant la vie sociale. / Present since Roman Empire, and that well beyond the simple "articles de Paris", counterfeiting has been introduced in all areas of manufacturing. The objective of this research is to determine what are the reasons and motivations for an immigrant group to specialize in selling counterfeiting luxury. To answer this, we propose two hypotheses. On the one hand, the international politico-economic context is such that it favors a small group of countries and limits, in return, the opportunities of in many countries in development.
Developed countries modulate, or lobby, international organizations according to their values and they want to draw the greatest benefits. Often, these benefits are harmful to the others. Secondly, within moving populations, some people are choosing (inevitably or strategically) to confine themselves in a street trade, sometimes illegal, as is the case of the counterfeiting luxury’s selling.
On the other hand, illegal trade cannot be fully imposed to individuals by external forces. Thus, it is shown in this work that the sale of counterfeit features meets some expectations and constraints of sellers: illegal immigrant status, no job experience in the host country, no schedule constraints, working outside and, especially, promoting social life jobs.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/11134 |
Date | 12 1900 |
Creators | Dostie, Mathieu |
Contributors | Pantaleon, Jorge |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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