Cette étude cas-témoins évalue l'impact de l'utilisation des services de santé et des caractéristiques sociodémographiques sur le risque d'être diagnostiqué avec un cancer du col utérin. L'utilisation des services de santé dans les 10 années antérieures au diagnostic a été analysée pour 3 005 Québécoises diagnostiquées et 8 762 témoins. La défavorisation matérielle et sociale accroît le risque de développer la maladie respectivement de 17% et 19% tandis que chaque visite annuelle supplémentaire chez un médecin de famille et chez un obstétricien-gynécologue réduit le risque respectivement de 2% et 16%. Toutefois, c'est la continuité dans les soins qui ressort comme un déterminant majeur : avoir une continuité de niveau moyen accroît le risque de 21% et une faible continuité, de 28%. Néanmoins, les trois quarts des femmes diagnostiquées ont vu un médecin de famille en moyenne au moins deux fois par année et la majorité ont une relation à long terme avec un médecin régulier.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/19495 |
Date | 12 April 2018 |
Creators | Gonthier, Catherine |
Contributors | Candas, Bernard, Bergeron, Pierre |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | x, 104 f., application/pdf |
Coverage | Québec (Province) |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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