Au 20e siècle, la température moyenne à la surface de la Terre a augmenté de 0,6°C. L'essentiel du réchauffement a été constaté en deux périodes, à savoir 1910-1945 et 1976-2000. Depuis qu'on a commencé à tenir des relevés en 1961, les années 1990 ont été la décennie la plus chaude et 1998 l'année la plus ardente. Selon les rapports d'évaluation, des changements climatiques futurs devraient se traduire par une poursuite du réchauffement de la planète, par la modification des régimes et du volume de précipitations, et par une augmentation de la fréquence et de l'intensité de certains phénomènes climatiques extrêmes. Les pays qui seront touchés fortement par l'effet de serre sont ceux possédant un PIB annuel moyen et faible, donc des pays pauvres dont les options de développement économique sont limitées et basées sur l'exploitation de l'eau, le secteur prioritaire pour promouvoir l'agricuIture et l'agro-industrie en vue de subvenir aux besoins de leurs populations et obtenir des revenus de devises pour financer le développement économique. La situation actuelle des ressources en eau et en sol, et de leurs usages en Tunisie présente des enjeux qui sont communs aux autres régions du bassin méditerranéen: des ressources limitées et largement exploitées pour répondre à la croissance des besoins, le recours accru aux ressources non conventionnelles, une situation de concurrence entre usages sectoriels, une marchandisation croissante des ressources, et des conditions climatiques contraignantes qui viennent renforcer les tensions notamment autour de l'eau. Face aux risques de déficit en eau et à la nécessité d'un développement économique et social équilibré, ces caractéristiques, parmi d'autres, font de la région du Sahel tunisien un cas d'étude exemplaire des difficultés que pose la gestion intégrée de l'eau. Celle-ci doit prendre en compte les différentes sources d'approvisionnement ainsi que les différents usages associés, et donc l'identification des territoires pertinents pour cette gestion, compte tenu des relations amont-aval naturelles et artificielles d'une part, et des cohérences institutionnelles et sociales d'autre part. Ce travail vise à déterminer les effets des changements climatiques à venir sur un secteur capital de l'activité humaine (l'agriculture). Ce secteur, à la croisée de deux thématiques centrales, l'économie et l'environnement, représente un sujet d'étude particulièrement intéressant; il est d'autant plus intéressant que sa dépendance vis-à-vis du climat est très forte. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Adaptation, Changements climatiques, Érosion, Sécheresse, Écologie, Dégradation du sol, Aridité, Développement, Ressource hydrique, Eaux non conventionnelles, Accompagnement technique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.2466 |
Date | January 2009 |
Creators | Mohamed, Maher |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/2466/ |
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