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Impacts de l'alimentation et du mode de vie sur la susceptibilité génétique à l'obésité : études de randomisation mendélienne et de médiation

Les facteurs de l'alimentation et du mode de vie pouvant expliquer la susceptibilité génétique à l'obésité sont peu connus. Afin d'étudier cette question, des analyses de randomisation mendélienne suivies d'analyse de médiation ont été effectuées au sein de la cohorte UK Biobank, une cohorte de plus de 500,000 participants âgés de 40 à 66 ans recrutés à travers le Royaume-Uni. Les analyses de randomisation mendélienne ont révélé que la sédentarité (temps de TV), le rythme de marche, l'éducation (collège université) le temps passé à l'extérieur l'été, la consommation de céréales, la consommation de lait écrémé, la consommation de fromage, la consommation d'alcool avec le repas, la consommation de café, les sieste le jour et le ronflement étaient associés de façon causale à l'obésité. Les analyses de médiation ont pour leur part révélé qu'une sédentarité accrue et un faible rythme de marche contribuaient à expliquer, en partie, l'impact de la susceptibilité génétique à l'obésité. Ces résultats suggèrent que des interventions visant à réduire le niveau de sédentarité et promouvoir l'activité physique pourraient contribuer à prévenir l'obésité. / Dietary and lifestyle factors that may explain genetic susceptibility to obesity are not well understood. To investigate this issue, Mendelian randomization analyses followed by mediation analysis were carried out within the UK Biobank cohort, a cohort of more than 500,000 participants aged 40 to 66 years recruited across the United Kingdom. Mendelian randomization analyses revealed that sedentariness (TV time), walking pace, education (college, university), time spent outdoors in the summer, consumption of cereals, skimmed milk intake, cheese consumption, alcohol intake with meals, coffee consumption, daytime napping, and snoring were causally associated with obesity. Mediation analyses, on their part, revealed that increased sedentariness and a slower walking pace partially explained the impact of genetic susceptibility to obesity. These findings suggest that interventions aimed at reducing sedentary levels and promoting physical activity could help prevent obesity.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/153665
Date05 November 2024
CreatorsDelisle, Annabelle
ContributorsPérusse, Louis, Arsenault, Benoit
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeCOAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (xiii, 97 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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