Return to search

Le banquier et le Data Protection Officer (DPO). D'une obligation d'information et de conseil à une obligation d'assistance / Banker and Data Protection Officer (DPO). From an obligation to provide information and advice to an obligation to provide assistance

La mise en parallèle des activités de banquier et de Data protection Officer est particulièrement intéressante du point de vue de l’obligation d’information et de conseil, concept qui fait l’objet d’une importante mutation. Notre thèse est que cette obligation évolue de façon parallèle pour ces deux professionnels, mais prend in fine une option différente. Dans les deux cas, cette obligation tend à devenir une obligation d’assistance, mais elle est de nature différente : si dans sa forme classique avec le banquier, l’obligation d’assistance est passive, dans sa forme actuelle avec le DPO, elle est active. Cette divergence s’explique par les enjeux et les logiques qui ne sont pas identiques. Avec le Banquier, c’est la logique des affaires qui prime et il ne peut s’y ingérer. En revanche, avec le Data Protection Officer (DPO), c’est la logique de protection des personnes, et plus particulièrement de leurs données qui prime, ce qui justifie et même impose son ingérence. Il est donc logique que l’assistance soit passive dans un cas et active dans l’autre. / The parallel between banking and data protection officer activities is particularly interesting regarding the obligation to provide information and advice, a concept which is undergoing a major change. Our thesis is that this obligation evolves concomitantly for these two professionals but, in the end, takes a different way. In both cases, this obligation tends to become an obligation of assistance of a different nature : in its classical form, the banker has the obligation to provide a passive assistance, but in its current form, the assistance provided by the DPO, is active. This divergence is explained by the difference of needs and logic. In the case of the Banker, the business logic prevails and he can’t interfere. On the other hand, in the case of the Data Protection Officer (DPO), the protection prevails, especially the data protection, which justifies and even imposes his action. It is therefore logical that assistance provided should be passive in one case and active in the other.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2019AZUR0009
Date10 July 2019
CreatorsRenucci, Antoine
ContributorsCôte d'Azur, Strickler, Yves
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.1821 seconds