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Le rôle des facteurs biologiques et du langage dans l'émergence de la prosocialité à la petite enfance

Cette étude visait à documenter la contribution des facteurs héréditaires et langagiers dans l'émergence des comportements d'entraide et de réconfort entre 18 et 30 mois, en tenant compte du genre. L'échantillon, provenant de l'Étude des jumeaux nouveau-nés du Québec (ÉJNQ), comprenait 1398 enfants (707 garçons et 691 filles). Les données de l'ÉJNQ relatives à la prosocialité et au langage à 18 et 30 mois ont été utilisées. Les résultats confirment l'existence d'une prédisposition génétique à la prosocialité. Ils indiquent également une contribution du langage expressif et réceptif à la prosocialité à 18 et 30 mois. Le langage réceptif contribue toutefois uniquement à la prosocialité des garçons. Les enfants qui présentent des retards langagiers sont perçus comme moins prosociaux que leurs pairs sauf les garçons qui présentent un retard expressif jumelé à une facilité réceptive. Cette étude démontre ainsi l'importance de tenir compte des facteurs biologiques et du langage dans l'étude de la prosocialité à la petite enfance.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/43631
Date25 May 2021
CreatorsPomerleau, Catherine
ContributorsDionne, Ginette, Boivin, Michel
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Formatvii, 61 feuillets, application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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